Constantine 350 familles demandent le relogement à Boudraâ-Salah Les habitants de la cité Boudraâ-Salah ont lancé un énième appel de détresse en direction des autorités de la wilaya de Constantine. Selon M. Guarfi, président de l'association du quartier El-Nasr, “toutes les promesses antérieures concernant le relogement des habitants de cette cité n'ont pas vu le jour”. Selon notre interlocuteur, “les conditions de vie dans cette cité, surtout durant l'hiver, sont des plus pénibles”. En effet, 350 familles habitent des appartements de type F1 dans les immeubles de la cité Boudraâ-Salah et dont la construction remonte à la fin des années 1950. “Nous sommes les oubliés du plan de modernisation de notre ville”, crient les rescapés du fameux plan de Constantine. Notons qu'une décision de démolition de la cité populeuse Boudraâ- Salah a été prise par le ministère de l'Habitat en 1973. Après 36 ans, rien n'a été fait et les habitants continuent de souffrir. B. Souheila Risques d'inondation Mobilisation à Constantine À Constantine, les différents échelons d'intervention dans le cadre du plan Orsec sont en alerte pour faire face à toute éventualité, à cause des intempéries qui sévissent dans la région ces dernières 48 heures. Les deux risques majeurs, selon les responsables locaux, restent les inondations et l'écroulement des habitations en ruine. Dans le cadre de cette mobilisation, les services de la wilaya de Constantine, en collaboration avec ceux de la Protection civile, ont déjà initié des manœuvres afin de revoir l'ensemble des dispositifs de veille et d'intervention. Mourad K. Lâchers d'eau du barrage de Béni Haroun Pas de risques sur les populations localisées en aval de la digue Les habitants des localités de Hammam Béni Haroun, de Mezalmet, de Sidi Maârouf et autres, sises en aval de la digue du barrage, ne sont aucunement menacées par les eaux lâchées du barrage par les services de l'ANBT, ou celles qui déborderaient par le déversoir de l'ouvrage. C'est ce qu'a tenu de préciser, récemment, le responsable de l'agence d'exploitation dudit ouvrage hydraulique, A. Manaâ. En réponse aux craintes nourries par les citoyens de ces régions quant à d'éventuelles inondations que provoqueraient les périodiques lâchers d'eau du lac de Beni Haroun, Manaâ rassure les populations concernées en expliquant que ses services ont mis en place un plan de laminage des crues pour mettre à l'abri tous les riverains de Oued El-Kébir depuis Hammam Beni Haroun jusqu'à l'embouchure du cours d'eau en Méditerranée. “Certes, le volume d'eau lâché cycliquement pour des besoins de vidange du lac a de quoi effarer les populations agglomérées en aval. Ce sont 700 mètres cubes d'eau par seconde, un vrai déluge ! Mais je tiens à rassurer nos concitoyens que toutes les précautions sont prises pour leur épargner d'éventuelles inondations. Ensuite, nous les avertissons à l'avance de tout programme de vidange pour qu'ils prennent, de leur côté, un supplément de mesures de sécurité. Même pour le cas improbable d'une rupture de la digue, un plan Orsec pour secourir et prendre en charge les sinistrés existe”, dit-il. Soulignons que les craintes qui hantent les populations riveraines d'Oued El-Kébir ne sont pas sans raison : les lâchers d'eau pratiqués en janvier passé ont causé la mort de trois personnes de ces régions, sans parler des nombreuses têtes bovines emportées par les eaux. K. Bouabdellah