Les exportateurs des déchets ferreux et non-ferreux, basés à l'étranger, coincés par la loi de finances complémentaire (LFC-2009), semblent mieux s'organiser pour subtiliser le cuivre et autres câbles téléphonique et électrique. En effet, les récentes saisies des gendarmes dans les zones frontalières, dont notamment 8 tonnes de cuivre à l'Ouest et plus de 13 autres tonnes à l'Est, témoignent de la nouvelle parade à laquelle recourent des businessmen pour porter atteinte à l'économie nationale. L'exemple du cuivre est tellement flagrant que le recours à la contrebande, après des années passées à l'expédier via les ports algériens, ces exportateurs indélicats s'attaquent surtout au câble des pylônes électriques de la haute tension au prix de délester des populations de l'énergie électrique et de servir les pays voisins, comme le Maroc et la Tunisie. Du coup, les trafiquants changent d'axe non sans se faire remarquer par les services de sécurité qui les traquent sur les bandes frontalières. Le marché des déchets ferreux et non-ferreux, juteux par excellence, se chiffre à plusieurs millions de dollars US dont le profit revient aux usines de recyclage et de transformation du cuivre pur. Jamais de telles quantités n'avaient été interceptées au niveau de nos frontières, preuve du retour en force de cette activité qui s'exerce illicitement.