Le bras de fer qui oppose le Conseil national des enseignants du supérieur Cnes au rectorat persiste au centre universitaire Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj. Dans un communiqué rendu public par la section syndicale des enseignants du centre, les protestataires dénoncent la marginalisation par l'administration du syndicat lors de la dernière visite du ministre de tutelle. “Nous n'avons pas été conviés, ni informés”, dira le SG du syndicat. Selon le communiqué, cette fuite en avant ne règlera pas les problèmes que vit le centre, qui est resté depuis 10 ans au point mort. “C'est le dernier centre en ce qui concerne les spécialités et le nombre d'étudiants (5 000 étudiants)”, ajoute le communiqué. Rappelons que le 12 janvier dernier, le Cnes a adressé un communiqué aux responsables dans lequel il dénonce la mauvaise gestion du centre. Cette dernière a eu pour conséquences, selon les syndicalistes, la médiocrité, en termes de formation, les grèves systématiques et la violence dans les campus. Pour le recteur, ce ne sont que des “allégations” “Le responsable du syndicat utilise son statut pour des raisons personnelles”, dira M. Boudaâs. “Rien de juste dans ses propos”, ajoute-t-il “durant la visite du ministre, nous n'avons invité personne. Il est venu pour une visite de travail et d'inspection à l'intérieur du centre. Donc, toutes les portes étaient ouvertes”, a-t-il conclu.