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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 02 - 05 - 2010

RESUME : Lydia a fait sa vie en se consacrant à son métier. Kamélia et sa petite famille sont allés vivre en France. Six années après, voulant donner une fête, lors de la circoncision de Youcef, ils reviennent au pays. L'occasion pour la famille de se retrouver. Lydia fera la onnaissance de son fils…
49eme partie
-Kamélia ma fille, ne trouves-tu pas qu'il serait temps pour toi de donner un frère ou une sœur à Youcef ? demande Houria.
Kamélia sourit à sa mère et hoche la tête.
- J'y pense aussi, lui confie-t-elle. J'avais décidé d'attendre qu'on soit bien installés, qu'on ait un travail intéressant avant de penser à agrandir la famille !
- Maintenant que c'est fait, j'espère qu'à ta prochaine visite, vous reviendrez à quatre !
- Inch Allah !
Kamélia serre sa mère contre elle puis appuie sa tête contre son épaule. Elle soupire tout doucement pour que sa mère ne l'entende pas. En fait, elle ne lui a pas tout dit. Elle lui a menti. Elle n'a jamais décidé d'attendre pour agrandir la famille. Elle n'a jamais pris de contraceptif, souhaitant avoir un enfant, rapidement.
Si, au début, elle était patiente, persuadée que le prochain mois serait le bon, au bout d'une année, elle est allée voir un gynécologue. Celui-ci lui a demandé de revenir avec son mari.
Elle se rappelle sa surprise.
- Pourquoi cet empressement ?lui avait-il demandé. On a Youcef, attendons qu'il soit plus grand pour lui donner un frère !
- Non, je ne veux pas attendre. Je ne me trouve pas normale ! Je ne prends pas de précaution…
- Laisse la nature faire les choses, ça finira par arriver !
- Je ne peux pas attendre ! Je dois savoir. Accepte de m'accompagner ! le spécialiste insiste pour nous voir ensemble !
Samir avait fini par accepter de la suivre chez ce dernier. Tous deux avaient subi des examens approfondis. Aucune anomalie.
- Ce n'est qu'une question de temps, avait dit le spécialiste.
Le temps a passé. Les années se comptent sur les doigts d'une main. Cinq longues années d'attente et d'espérance. Chaque mois, elle a cru au miracle. À chaque fois, la déception…
Kamélia n'ose pas en parler à sa mère. Elle ne veut pas l'inquiéter.
- Un second petit-fils ferait mon bonheur, soupire sa mère. Si tu es d'accord, je t'aiderais à choisir le prénom !
- Inch Allah !
La sonnerie du téléphone les interrompt. Houria tend le bras et décroche. C'est Lydia. Elle veut savoir s'ils sont à la maison.
- Où voudrais-tu qu'ils soient, réplique-t-elle.
- Chez sa belle-famille, répond la jeune femme. Je voudrais les voir.
- Passe quand tu veux ! Tu es la bienvenue.
Houria raccroche et en se tournant, elle croise le regard de sa fille. Kamélia a le front plissé.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non, répond-elle en s'efforçant de sourire. Pourquoi ?
- Je jurerais presque que la visite de ta cousine ne t'enchante pas !
- Mais non…
Kamélia trouve que Lydia s'est trop attachée à Youcef. Lorsqu'elle la voit le prendre dans ses bras, elle sent combien elle souffre de ne pas pouvoir lui dire tout l'amour qu'elle lui porte. Son regard est si triste. Elle voit bien qu'elle a des regrets.
- Je vais voir si Youcef dort encore, prétexte-t-elle en se levant pour rester un moment seule.
- Il serait réveillé qu'on l'aurait su, réplique sa mère. Il pleure à chaque réveil !
- Pas quand je suis près de lui !
Kamélia va à sa chambre où il dort à poings fermés. Elle s'allonge près de lui. Elle l'attire dans ses bras comme pour le protéger d'un danger.
A. K.
(À suivre)


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