“Les banques ont provoqué la crise la plus grave survenue depuis 1929. Pour la première fois, un livre nous entraîne dans les coulisses de Wall Street et de certaines banques européennes et nous révèle les secrets les plus inavouables d'un scandale financier sans précédent : falsification des comptes, détournement des lois, systèmes clandestins. Ce livre, intitulé La face cachée des banques, écrit par Eric Laurent, en démontre les rouages et permet de mieux comprendre pourquoi les banques sont aujourd'hui les seules bénéficiaires de la crise qu'elles ont provoquée. Au fil d'une enquête aux révélations étonnantes, on rencontre des dirigeants à la morgue insupportable et à l'incompétence parfois inqualifiable, inondant le marché des crédits déchets”, remaquillés en produits de qualité. On apprend que “l'administration Obama a tout fait pour cacher l'insolvabilité de certains établissements, que des dirigeants d'entreprise au bord de la faillite se sont octroyé des bonus indécents avec l'argent du contribuable, que Paris et Washington ont dissimulé plus de 230 milliards de dollars de déchets toxiques détenus par des banques européennes. De découverte en découverte, l'auteur nous fait pénétrer dans un univers qui repose sur le mensonge et l'opacité. Cette avidité, ce cynisme ont conduit le monde au bord du gouffre”, lit-on dans la présentation de l'ouvrage. Dès les premières pages, l'auteur pointe du doigt la source de la crise mondiale : “Elle a permis aux banques américaines qui sont à l'origine de cette crise de tourner et violer les lois en toute impunité, de falsifier leurs comptes et d'inonder le monde de crédits déchets qu'elles avaient soigneusement maquillés en produits de qualité. Et tout cela dans un seul but, l'enrichissement des hommes à la tête des firmes de Wall Street et des cadres qui les entourent.” Dans la conclusion, un passage nous éclaire davantage sur la réalité du monde de la finance : “ Alors même que des millions de personnes continuent de payer au prix fort dans leur vie quotidienne les effets de la crise, les acteurs financiers sont en train d'élaborer les ingrédients du prochain désastre. Avec toujours la responsabilité écrasante des autorités de régulation passives et parfois complices face à ces dérives.” L'auteur invite à une réforme en profondeur du système financier et à une redéfinition de ses règles du jeu.