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Netanyahu boycotte Obama
sommet sur la sécurité nucléaire de Washington
Publié dans Liberté le 11 - 04 - 2010


Israël ne veut surtout pas rendre compte de son arsenal nucléaire, encore moins le soumettra à des contrôles internationaux. Netanyahu boycotte le sommet d'Obama, jugeant que son pays s'est libéré de la protection de l'administration américaine, considérée jusqu'avant l'arrivée d'Obama comme l'allié stratégique d'Israël. Son parapluie. Le Premier ministre israélien a décliné l'invitation du président américain à un sommet sur la sécurité nucléaire qui se tient lundi et mardi à Washington, avec la présence de 47 chefs d'Etat et de gouvernement, dont Abdelaziz Bouteflika pour l'Algérie. Le Premier ministre israélien, qui tient tête à l'administration américaine et avec succès, a finalement changé d'avis et enverra à sa place son ministre du Renseignement, Dan Meridor. Netanyahu avait applaudi à l'annonce de ce sommet expliquant que c'était une tribune pour dénoncer l'Iran dont il est persuadé qu'il développe un programme nucléaire militaire sous couvert d'efforts civils et n'a pas exclu des frappes militaires contre l'Iran. Puis machine arrière au prétexte que des informations ont été recueillies par le Mossad faisant état que des pays arabo-musulmans invités au sommet allaient se servir de la rencontre pour “taper sur Israël”. Selon des médias israéliens, Netanyahu s'est inquiété du fait que certains Etats musulmans participant à la conférence, comme l'Egypte et la Turquie, aient prévu de faire pression pour qu'Israël rende public son potentiel nucléaire. Or, tout le secret de la force de dissuasion israélienne est justement dans celui qui a toujours entouré son arsenal nucléaire. À l'instar d'autres Etats nucléaires, tels que l'Inde ou le Pakistan, Israël n'a pas signé le Traité de non-prolifération (TNP) et considère donc ne pas avoir à se soumettre aux inspections. Netanyahu s'inquiète que certains Etats musulmans participant à la réunion aient prévu de faire pression pour qu'Israël ouvre ses installations nucléaires aux inspections de l'AIEA. C'est un secret de Polichinelle, Israël, qui a toujours refusé de confirmer ou démentir posséder l'arme nucléaire, détient un arsenal de plusieurs centaines de têtes nucléaires, de 100 à 300 ogives, et il n'a guère envie de voir exposer son programme dans l'arène internationale. L'objectif du sommet de Washington est de discuter de mesures communes pour assurer la sécurité de “matériaux nucléaires vulnérables” et empêcher des actes de terrorisme nucléaire. Les experts étrangers estiment qu'Israël est le sixième Etat à s'être doté de l'arme atomique. Le programme nucléaire israélien a été lancé dans les années 1950 par le Premier ministre David Ben Gourion, avec l'aide de la France. Il est centré sur le réacteur de Dimona, dans le désert du Néguev dans le Sud, à la frontière du Sinaï. Par la suite, les Israéliens ont conclu une entente en 1969 avec les Etats-Unis aux termes de laquelle les dirigeants israéliens s'abstiennent de toute déclaration publique sur le potentiel nucléaire de leur pays et ne procèdent à aucun test nucléaire. En échange, Washington s'est engagé à s'abstenir d'exercer des pressions sur ce dossier. Aucun dirigeant israélien n'a osé jusqu'à présent briser le tabou en reconnaissant l'existence d'un arsenal nucléaire. Ces dernières années, toutefois, les allusions concernant ce dossier se sont faites de plus en plus transparentes dans des médias de Tel-Aviv. C'est ainsi qu'il a été annoncé récemment en marge d'une conférence ministérielle à Paris sur la renaissance du nucléaire civil que la France envisageait d'aider Israël à construire une deuxième centrale nucléaire, toujours dans le Néguev à Shivta. Israël dispose de scientifiques et techniciens compétents pour construire seul une telle centrale nucléaire, mais Israël préférait que cette construction se fasse en coopération avec une grande puissance nucléaire, en l'occurrence la France, car cela serait plus économique et passerait mieux dans la région. La France de Sarkozy qui a effacé son capital sympathie en place dans les pays arabes pour sa politique plutôt pro-israélienne va-t-elle aider une nouvelle fois Israël à construire une centrale nucléaire sans supervision de l'AIEA, sachant ce qui s'est passé avec celle de Dimona et alors que Sarkozy est en première ligne pour imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, signataire du TNP et dont les installations nucléaires sont les plus contrôlées au monde par les inspecteurs de l'AIEA ? Sur sa politique nucléaire, Israël a même inventé la doctrine dite “d'ambiguïté délibérée”. Son flou sur son potentiel nucléaire constitue un des fondements de sa sécurité nationale, a récemment répété le vice-ministre des AE Dany Ayalon en soulignant : “(…) Cette politique va continuer et aucune pression d'un quelconque pays ne la fera changer !” En attendant, quelle sera la réaction du grand frère américain dont le Président vient de se voir asséner une seconde gifle de la part de Netanyahu. La première étant le ferme refus de ce dernier d'ouvrir des négociations de paix avec les Palestiniens.

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