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Le nouveau wali appréhende l'état des lieux
MOSTAGANEM
Publié dans Liberté le 02 - 11 - 2010

Une ère nouvelle, qui rompt totalement avec celle de la stagnation et du marasme bureaucratique se profile à Mostaganem. Au grand dam des adeptes de l'ordre établi, et de ceux dont la pétition implorant le maintien de l'ancien wali n'a pas été exaucée par le président de la République.
Depuis la mise en selle de Hocine Ouaddah, nouveau chef de l'exécutif de la wilaya, un vent nouveau et novateur souffle sur cette wilaya profondément malade. Malade de sa bureaucratie, de ses notables et de ses élus, et de l'ordre établi ayant désespérément dissipé toute confiance du citoyen en son administration. C'est dire combien et comment Mostaganem attendait vivement et beaucoup de la mise à l'épreuve de son 17e chef de l'exécutif depuis l'indépendance du pays, pour fermer une parenthèse sur plus d'un quinquennat d'inertie et d'engourdissement ! Et pour cause ! À Mostaganem, le marasme bureaucratique généralisé qui a “empoisonné” le quotidien de milliers de citoyens ayant affaire aux services administratifs, publics ou parapublics, n'a que trop duré. Et ils sont certainement nombreux à refonder l'espoir, ces administrés qui, au matin de chaque jour que Dieu fait, se demandaient jusqu'à quand allait perdurer la léthargie paralysante ! Un état chronique déplorable matérialisé par des cartes grises de véhicules et autres engins roulants délivrées dans des délais qui dépassent l'entendement, une proportion écrasante de locaux commerciaux du programme présidentiel réalisés sur des sites condamnés avant même d'ouvrir à l'échec garanti des dizaines de logements, parfois retapés à 2 ou 3 reprises, qui attendent désespérément attribution alors que des milliers de demandes exprimées par des familles dans le besoin réel et absolu, “moisissent” dans les tiroirs, par le simple extrait de rôle qu'on ne délivre qu'au bout d'une semaine, l'excès de zèle du préposé en sus, ou par les multiples allers-retours pour se voir délivrer un négatif, pièce maîtresse dans la constitution d'un dossier d'accession à un logement ! Dans la plupart des services, les fameux registres de doléances ne sont plus mis à la disposition de l'administré. Le “vieux” personnel, consciencieux et ayant le sens de la conscience professionnelle, qui faisait des P et T ou des caisses d'assurances des services modèles, a été mis à la retraite, et la “relève” n'est guère à la hauteur. Presque partout, l'incompétence ou le manque de formation, le débordement par le volume de travail demandé ou le “je-m'en-foutisme”, le manque de personnel ou l'exiguïté des locaux, la défection de “celui qui signe” ou l'humeur du préposé à la réception, “enveniment” la relation administration-administré. À moins que l'on y connaisse “quelqu'un”, le moindre dossier à formuler, – et ô combien sont-ils nombreux ces dossiers demandés –, vous prend des dizaines de jours, et maintes demi-journées d'absence de votre travail, si vous êtes salarié. Premier signe avant-coureur du changement relevé, la ponctualité et le respect des horaires, par une présence bien avant ses subordonnés. Un rite administratif négligé depuis belle lurette. Second signal, particulièrement fort, dont le nouveau wali semble avoir, d'ores et déjà, remporté la bataille : la communication et une grande aptitude à l'écoute. L'écoute, non pas des chefs “barricadés” dans leurs bureaux, ni des élus, totalement acquis à l'administration ayant grandement contribué à leur “nomination”, mais de ceux qui n'ont besoin ni de logement, ni de terrain, ni de poste indu à préserver coûte que coûte. Au registre des atouts, M. Hocine Ouaddah jouit de son expérience, et quelle expérience ! Après avoir présidé aux destinées de wilayas aussi vastes, nettement plus peuplées, et davantage compliquées, que celles de Mascara, Chlef, Tizi Ouzou, et Blida, la “Suisse'', avec ses 32 petites communes, se présente plutôt comme une demi-wilaya. À cette expérience, il y a lieu de conjuguer celle de “Rocky”, le nouveau SG de la wilaya, des nouveaux directeurs et chefs de daïra, et des anciens cadres dont la compétence était inhibée par la routine et le laisser-aller. Les forces de l'inertie ayant “sauté”, Hocine Ouaddah a désormais les coudées franches. Ses premières “sorties” augurent d'un changement certain. Ne dit-on pas que la bonne campagne agricole s'annonce par son automne extrêmement favorable ?

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