RéSUMé : Après le dîner, une longue conversation s'engage entre le jeune couple. Mahmoud trouve sa jeune femme ravissante, et cette dernière lui rend son compliment et lui précise qu'il avait du goût. Chose que son mari reconnaît… 18eme partie Elle rit. - Petit coquin… (Elle passe encore sa main sur le beau tissu). Je vais le remettre à ma mère pour me confectionner une belle tenue. Elle sera heureuse de constater que tu me gâtes. - Je te gâterai autant que je le pourrai Fettouma. Puisse-tu être heureuse avec moi. Elle sourit et reconnaît intérieurement que Mahmoud avait beaucoup de qualités. Des qualités qu'elle ne connaissait pas encore chez lui, mais qu'elle commençait déjà à découvrir. Oubliant toute pudeur, elle vint se serrer contre lui et se met à pleurer. - Pourquoi pleures-tu ? Fettouma se jette dans les bras de son mari et se met à sangloter sans retenue. Un moment passe, puis elle se calme et se mouche. - Excuse-moi Mahmoud, mais je me sens… Je me sens un peu triste, un peu mélancolique. Il lui relève la tête et met un doigt sous son menton. - Regarde-moi Fettouma. Et surtout ne pleure plus. La jeune femme avait encore les yeux rouges et larmoyants, mais elle se retint de pleurer. Mahmoud poursuit tout en lui caressant les cheveux : - Tu vois ma chérie, dans la vie il faut savoir accepter ce que le destin nous offre. Je crois que le tien a été déjà lié bien avant notre naissance. On n'y peut rien, il est écrit que nos vies doivent s'unir en ce jour et en cette nuit. Tu es triste de quitter l'insouciante vie d'une jeune fille que la maman gâtait et qui jouait encore à la poupée. Mais tu finiras par accepter les choses. Je te promets de tenter tout ce qui es en mon pouvoir pour que tu n'ai pas à souffrir de quoi que ce soit. Allez, fais-moi un sourire maintenant. Fettouma sourit tristement. - Je pense que tu as raison Mahmoud, je ne suis qu'un chiffon mouillé. - Tu es une belle jeune fille Fettouma. Une jeune fille que j'ai aimée et épousée. Demain, tu verras ta maman, et puis, elle est juste à côté, tu pourras monter la voir quand bon te semblera. Elle sourit cette fois-ci d'un sourire radieux. - C'est vrai Mahmoud ? - Pourquoi doutes-tu donc de mes paroles ? - Je ne doute pas, mais je me disais que… que ta… ta maman… - Ma mère n'aura rien à voir dans tout ça. C'est moi ton mari. Il sourit. - Pourquoi as-tu donc si peur de ma mère ? Embarrassée, Fettouma ne sut quoi répondre. Et Mahmoud d'enchaîner : - Il est vrai qu'elle a une langue bien pendue et dit tout ce qui lui passe par la tête, mais au fond, elle n'a pas mauvais cœur. Fettouma hoche la tête. - Je sais… Je la connais assez pour ça, mais on dit que les belles-mères sont toutes pareilles. Acariâtres et autoritaires. Elles n'admettent pas que leurs fils soient auprès d'une autre femme. C'est un peu une jalousie maladive. Et c'est compréhensible aussi, quand on met un garçon au monde, qu'on l'élève et le protège jusqu'à ce qu'il soit prêt à voler de ses propres ailes, et puis ensuite, une autre femme se l'accapare… - Tu oublies qu'elle aussi avait accaparé le fils d'une autre, l'interrompe Mahmoud. à suivre A. K.