Sous la présidence du secrétaire national chargé de l'organique, la sous-commission installée au sein du Syndicat national des praticiens de la santé s'est réunie afin de synthétiser les propositions relatives à la révision du régime indemnitaire qu'elle proposera par la suite à la négociation. Une deuxième rencontre, cette fois-ci avec les représentants du ministère de la Santé, est programmée pour mercredi prochain. Après une rupture de dialogue de six mois avec la tutelle, la nomination de M. Ould Abbès à la tête de ce secteur a permis de dégeler le conflit sans le régler totalement. Le SNPSP a tenu, début novembre dernier, un conseil extraordinaire en présence du ministre de la Santé et de la Population, à l'issue duquel il a décidé de demeurer en session ouverte jusqu'au 20 janvier 2011 pour évaluer les négociations autour de la plateforme de revendications sur le statut particulier et le régime indemnitaire. Un point positif : le ministère de la Santé a accepté dernièrement l'idée de l'installation d'une commission mixte pour étudier les possibilités de la révision du régime indemnitaire. Cette proposition du Syndicat des praticiens de la santé s'est heurtée pendant longtemps au refus de la tutelle. Le temps presse. Si on se réfère aux engagements de M. Djamel Ould Abbès, l'augmentation des salaires du personnel de la santé interviendra à partir du 1er janvier de l'année prochaine. La revue à la hausse du régime indemnitaire des psychologues a permis déjà un gain de 34% par rapport à leurs salaires. Les praticiens de la santé espèrent des compensations conséquentes pour les gardes. Actuellement, un chirurgien touche seulement 760 DA par garde. L'organisation syndicale des praticiens de la santé revendique, en outre, la promulgation d'un statut particulier, dont la mouture devra être négociée avec le partenaire social, et des logements de fonction. Son conseil national réaffirme également la nécessité de travailler en concertation avec les institutions nationales (médecins et chirurgiens-dentistes) au règlement du problème des arriérés de cotisations, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.