La place d'Armes, entre autres quartiers, fait l'objet de fréquentes descentes de police. Là aussi, des personnes recherchées ont été arrêtées, sans parler de celles qui portent des couteaux ou même des sabres. La présence des policiers, notamment ceux en civil, s'est renforcée ces derniers temps à travers les artères de la ville d'Annaba et des zones périphériques dites sensibles. Annaba connaît ainsi une baisse progressive d'agressions et de vols qui caractérisaient le quotidien des Bônois. Au niveau de certains points, comme la station de bus Kouche réputée pour être le rendez-vous des délinquants qui viennent à Annaba de différentes localités, des dizaines de jeunes, en possession d'armes blanches ou de quantités de zetla destinées à la vente, ont été appréhendés ces dernières semaines et écroués. La place d'Armes, entre autres quartiers, fait l'objet de fréquentes descentes de police. Là aussi, des personnes recherchées ont été arrêtées, sans parler de celles qui portent des couteaux ou même des sabres. La population accueille ces actions de la police avec un grand soulagement, même s'il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine, tant la présence des jeunes chômeurs, devenus délinquants par misère ou par l'attrait du gain facile au détriment des paisibles citoyens, est devenue importante. Les batailles rangées entre les bandes rivales (généralement interquartiers, à la mode Bab El Harra) étaient devenues courantes, et dans beaucoup de cas, elles s'achevaient dans les urgences du CHU, où les blessés transportés dans ce service étaient encore poursuivis par leurs assaillants, armés de sabres et de couteaux, ou suivant carrément les ambulances dans leurs voitures personnelles. Cette situation d'insécurité avait, rappelons-le, conduit le wali à faire installer, au niveau des urgences des CHU Ibn-Rochd et Ibn-Sina, des postes permanents de police, au moment où les médecins des urgences avaient observé un sit-in devant la direction générale du CHU pour protester contre l'insécurité. Rappelons le cas de ce délinquant blessé par arme blanche sur le flanc, et qui refusait de baisser son pantalon pour faire une radio. L'infirmière prit les clichés du mieux qu'elle put, et quelle ne fut sa surprise en apercevant sur la radio le profile d'un sabre et d'un couteau à cran d'arrêt. Autre fait marquant dans cette lutte contre la criminalité à Annaba, la participation de plus en plus importante de la population, en matière de dénonciation, comprenant que sans cela, l'action de la police restera limitée. De source policière, de nombreuses arrestations de dangereux malfrats ou de dealers qui écumaient la voie publique ont été effectuées sur renseignement de citoyens. Un atout de taille dans cette lutte de longue haleine. Hafiza M.