Deux familles habitant au 6, rue Mahmoud, sont exposées à un danger permanent car vivant dans des habitations très vétustes pas menaçant ruine mais en ruine. Ces habitations, qui se trouvent à l'intérieur d'un immeuble dont une bonne partie est entièrement détruite, peuvent s'effondre d'un moment à l'autre, eu égard à l'état de délabrement avancé dans lequel elles se trouvent et constituent une menace sérieuse pour leurs occupants. Pour accéder à leur domicile situé au premier étage, les membres de la famille qui y habite doivent emprunter des escaliers qui ne sont en réalité qu'un ensemble de planches de bois. Ces planches de bois peuvent céder à tout instant car loin d'être solides. La chambre se caractérise par une toiture fissurée et ouverte aux infiltrations des eaux pluviales, ce qui la rend plus fragile et un plancher qui tremble sous les pieds des enfants de poids légers. La cuisine, quant à elle, laisse apparaître un trou béant couvert par une porte soutenue par le bas par des madriers. Tout autour du logis, il y a des amas de pierres, de ferrailles et autres gravats qui favorisent la prolifération des rats et qui résulte de la démolition des autres maisons désertées par leurs locataires. Le propriétaire de cet immeuble refuse de le reconstruire car il a l'intention de tout démolir et de réaliser un nouveau, mais les deux familles, les époux et leurs enfants, se dressent comme un obstacle, car n'ayant pas où se reloger. Ainsi, un spectacle des plus affligeants s'offre aux passants et, particulièrement, aux visiteurs des lieux.