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Walid Mesloub, un talent une personnalité Le journal français “L'Equipe” lui a consacré un reportage sur sa vie, sa carrière et ses débuts avec les Verts
Le journal sportif français, l'Equipe a consacré dans l'un de ses récents numéros un reportage sur les premiers pas de Walid Mesloub avec l'équipe nationale algérienne de football, ainsi que sur sa vie et le parcours qu'il a réalisé jusque-là. Retenu, en effet, par Abdelhak Benchikha pour le match amical du 17 novembre dernier face au Luxembourg, le natif de Trappes (Yvelines) n'a pas caché sa profonde satisfaction en enfilant le maillot des Verts. “Ce fut pour moi un moment très important de ma carrière”, a-t-il dit, non sans évoquer qu'il a eu à en- durer des moments difficiles quelques mois auparavant après avoir perdu sa mère puis son père. Une période qui a été difficile à surmonter pour le néo-international algérien, selon l'article en question. “Il a montré une force rare. Il avait besoin de replonger tout de suite dans le foot, retrouver sa passion et ses copains”, dira à son sujet son entraîneur au Havre, Cédric Daury, qui avoua un peu plus loin que son joueur, en dépit des moments difficiles qu'il a eus à vivre après le décès de ses parents, a réussi toutefois à tenir le coup. “Le jour des obsèques de son père, Walid été très ému et touché. Une image qui reste marquée et que je n'oublierai jamais”, dira en outre son technicien, qui ajoute que son milieu de terrain est un véritable gentleman. “Il a des valeurs, il sait ce que le football peut lui apporter et il sait d'où il vient”, admet encore Daury, qui a estimé que son joueur a su gérer cette situation qui aurait pu lui coûter sa carrière. Par ailleurs, dans le même texte, l'au-teur de l'article a retracé le parcours de Mesloub qui a, selon le journaliste, réussi à sortir son épingle du jeu, et ce, malgré les difficultés qu'il a rencontrées. Après des débuts à Trappes jusqu'à 15 ans, puis 5 années à Versailles (Yvelines) en DH, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le repère, il a hésité jusqu'au dernier jour. “Je trouvais que c'était loin par rapport à la famille”. Entre les deux villes, vingt-neuf kilomètres. Il a alors vingt ans, il ne regrettera pas de parcourir la distance. En CFA 2, la première saison, il explose, fait monter le club avant de connaître une seconde saison plus compliquée avec une relégation à la clé. Lorient et Christian Gourcuff ne restent pas insensibles à ce joueur qui a “plus un jeu de Ligue 1”, analyse Stambouli. La semaine d'essai en Bretagne est concluante mais, entre temps, Istres, alors en National, le contacte. “Je ne me voyais pas accéder tout de suite à un club de L1, je voulais faire mes armes d'abord”, dit-il. Très vite, il s'adapte au moment où sa maman était gravement malade mais il n'a jamais rien laissé paraître, se remémore Stambouli. “Je ne sais même pas s'il a été absent une seule fois”. À Istres, Walid ne restera pas, c'est alors que son coach Cédric Daury le repère, le veut absolument dès le mercato d'hiver, en janvier 2010. “Il dégage de l'enthousiasme et grâce à son volume, il est à l'origine mais aussi à la ½n des actions”, dira sur lui encore son coach. Ainsi, pour sa première saison en Ligue 2, il solde par neuf buts. Cette année, il en est déjà à cinq en quatorze matches et s'affirme comme l'un des grands contributeurs de la série havraise en cours. Sous contrat jusqu'en 2012, Walid Mesloub ne veut pas briser cette dynamique et rêve un jour d'aller moyenner son talent en Ligue 1 française ou en Espagne, “aller le plus haut possible pour lui et pour ses parents surtout”, pouvait-on lire.