De nombreux habitants des cités El-Moustakbel, El-Houria, localisées en plein centre-ville, à proximité du siège de la wilaya déplorent la situation de calvaire qu'ils sont contraints de subir, en raison de la présence de nombreux ateliers de menuiserie, forge, tôlerie, mécanique et autres. En effet, les bruits résultant des appareils de menuiserie et des coups de marteau des forgerons et tôliers perturbent constamment la quiétude de ces cités et dérangent les bébés toute la journée. Aux vacarmes assourdissants viennent s'ajouter les risques des méfaits négatifs de la peinture des tôliers sur les passants, les riverains à l'atelier et notamment sur la santé des citoyens surtout les asthmatiques. Car les tôliers, les menuisiers et les forgerons en question laissent leurs ateliers et viennent à la recherche d'espaces pour polluer les lieux qui sont à proximité. Alors que toutes ces activités sont censées être regroupées au niveau de la zone d'activité et de dépôt qui demeure en l'absence d'investisseurs à l'état fantomatique, l'anarchie, l'absence de contrôle, le laisser-aller, le manque de suivi des services municipaux (en premier lieu chargé de veiller à la quiétude des administrés), des services concernés par la délivrance du registre du commerce et ceux contrôlant la conformité de la localisation du local commercial a permis a ces commerces nuisibles d'activer sans être inquiétés outre mesure. À cette situation de vacarme, bruits, risques de pathologies, vient s'ajouter la présence dans ces cités résidentielles de revendeurs de matériaux de construction (parpaing, rond à béton, sables divers, ciments et autres avec toutes les poussières qui se dégagent et le va-et-vient quotidien de camions de gros tonnage pour charger et décharger les matériaux, bloquant ainsi en permanence la circulation et constituant un risque majeur en cas d'accidents ou les gosses peuvent être écrasés lors des manœuvres des semi-remorques. Toutes ces activités demeurent de véritables tracasseries pour les habitants de ces cités qui ne savent à quel saint se vouer. Pis, des sources font état de l'existence même d'ateliers activant sans paperasse. Des cités comme El-Houria et El-Adhwa qui ont bénéficié pourtant d'une opération d'envergure d'amélioration urbaine qui a coûté des milliards au trésor public sont dépourvues d'avaloirs pouvant contenir les débits d'eau des importantes chutes de pluie de l'hiver qui inondent complètement en aval la cité El-Moustakbel et bloquent la circulation au niveau du carrefour menant vers le siège de la wilaya. Alors que la prolifération de divers ateliers nuisibles est remarquable à El-Houria, El-Moustakbal, les enfants de ces cités résidentielles par excellence éprouvent les pires difficultés à se frayer un espace pour jouer et s'exprimer, puisqu'aucune aire de jeux ou espace de repos dignes de ce nom n'ont été réalisés par les pouvoirs publics dans les lieux cités.