Ayant constitué durant les premières années de la promotion d'Oum El Bouaghi au rang de chef-lieu de wilaya une cité administrative avec ses huit blocs, la cité du 1er-Novembre (ex-Sonatiba) semble subir complètement l'effet de l'oubli et ses habitants vivent le calvaire. Les caves des bâtiments demeurent toujours inondées, une situation très favorable à la prolifération de toutes sortes d'insectes, moustiques, cafards, grillons et autres bestioles. Les avaloirs du réseau d'assainissement sont, soit obstrués, soit à ciel ouvert. L'existence de trois dépotoirs, cernant la cité, fait que les détritus et toutes sortes d'immondices jonchent les espaces de la cité. À l'intérieur des bâtiments, les armoires sont défoncées, les rampes d'escalier inexistantes, l'éclairage totalement défectueux et les murs n'ont jamais fait l'objet de peinture. S'agissant de la terrasse, l'étanchéité laisse à désirer (fuites d'eau, notamment en saison hivernale) et l'hygiène fait défaut, en dépit de la localisation de la cité près de la polyclinique Sahli-Abdelhamid. Nonobstant sa localisation au centre-ville, presque à quelques dizaines de mètres de l'hôpital Mohamed-Boudiaf, de la station de transport, à quelques centaines de mètres du siège de la wilaya, la cité du 1er-Novembre continue à faire les frais de la marginalisation et de l'oubli. K. Messaâd