Ce dispositif consiste en l'achat, par le biais des abattoirs publics et privés, de la surproduction de volaille, au prix de référence de 150 DA hors taxe le kilogramme, afin de constituer un stock pour la régulation du marché.Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a décidé d'étendre le Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) à l'aviculture. Ce dispositif consiste en l'achat, par le biais des abattoirs publics et privés, de la surproduction de volaille, au prix de référence de 150 DA hors taxe le kilogramme, afin de constituer un stock pour la régulation du marché. Le Syrpalac vise, faut-il le préciser, à éponger les surplus de production et à mettre sur le marché des quantités stockées à des périodes de forte demande, protégeant ainsi les revenus des agriculteurs et le pouvoir d'achat des consommateurs. Pour la mise en œuvre de ce système, Rachid Benaïssa a mis l'accent sur la nécessité de créer des partenariats entre les abattoirs publics et privés et les aviculteurs. Mieux, le ministre a annoncé la possibilité d'élargir le crédit R'fig à zéro intérêt à la filière avicole. Au cours d'une réunion, hier, avec les représentants du Comité national interprofessionnel de la filière avicole, le ministre a exprimé la disponibilité des pouvoirs publics à accompagner les professionnels de cette filière dans le but d'améliorer leur organisation d'une manière durable, développer davantage la production de viandes blanches et répondre ainsi aux besoins croissants de la population. Organisée dans le cadre du dialogue avec les acteurs de la filière, la rencontre a été une occasion de passer en revue la situation de la filière. Cette réunion a permis l'évaluation de la dynamique enclenchée et la mise en œuvre des mesures de modernisation et de régulation prises dans le cadre de la politique du renouveau agricole. Ce qui a constitué aussi l'opportunité d'étudier les propositions avancées par les professionnels. Ces derniers souhaitent que l'approvisionnement en intrants (maïs et soja) soit mieux organisé afin d'éviter la spéculation sur l'aliment de bétail. À cet effet, M. Benaïssa a réaffirmé la volonté et la disponibilité de son département à étudier les voies et moyens pour améliorer le marché et l'approvisionnement des aviculteurs en aliments ainsi que les capacités de stockage.