De nombreux projets à l'arrêt dans la wilaya de Blida depuis plus de 20 années viennent d'être relancés, et ce, à la faveur des sorties d'inspection effectuées par le chef de l'exécutif. Parmi ces projets abandonnés, on citera la salle omnisports de la daïra de Bougara. Il y a 23 ans, cette structure qui aurait fait le bonheur de plusieurs jeunes sportifs de cette localité, se trouve comme ce temple qui reste témoin d'une gestion locale catastrophique. “C'est un cas d'école, qui devra être enseigné dans nos universités à nos futures architectes pour que cette gabegie ne se reproduise plus”, a fait remarquer Mohamed Ouchen, qui n'a pas manqué d'afficher sa colère lorsqu'il découvre que les travaux du projet du nouveau siège de l'APC et le parking sont à l'arrêt depuis plus de 23 ans. Devant cette situation, le wali a proposé une solution qui consiste en la clôture de la première opération et sa réinscription en la dotant d'une enveloppe de 85 millions de DA sur le PCD de l'APC. Chose qui assurera en fait le financement alors que la maîtrise de l'ouvrage sera déléguée à la DJS qui devra livrer la salle d'ici à la fin du mois d'octobre 2011. Concernant le problème du siège de l'APC et le parking de véhicules, le wali a indiqué que l'expertise effectuée sur ces ouvrages a abouti à la conclusion que le siège de l'APC doit faire l'objet d'un confortement avant la relance des travaux qui interviendra au début de mois de mars prochain en même temps pour l'autre projet. Ces deux infrastructures qui s'étendent sur une superficie de 12 783 m2 ont nécessité une enveloppe budgétaire de 407,2 millions de DA. Toujours dans la ville de Bougara, le premier magistrat a supervisé les travaux de réhabilitation de la route nationale n°64 qui relie le chef-lieu à la commune de Aïssaouia à la limite de la wilaya de Médéa sur un tronçon de 25,5 km. Cette route permettra de désenclaver la localité et désengorger la RN8 (Larbaâ-Tablat) et la RN1 (Chiffa-autoroute Est-Ouest). Le marché de gros de Bougara est concerné par de travaux de réhabilitation qui concernent le revêtement de la voirie, l'AEP, le réseau d'incendie et l'éclairage extérieur. L'enveloppe allouée pour cette opération est de 130 millions de DA, la date de réception du projet est prévue pour le mois de mai prochain. Pour ce qui est des décharges sauvages qui ternissent l'image de Blida, le wali a fait remarquer que des solutions concrètes seront proposées par la création des décharges publiques contrôlées et la création des centres d'enfouissement technique. Pour cela, le wali s'est rendu au lieu-dit Beni Chograne, situé à la limite territoriale avec la commune d'Attatba (Tipasa) pour ordonner au P/APC de Oued El-Alleug et à l'entreprise NEE (Nationale eau et environnement) de choisir un site et de lancer une étude d'impact moyennant un montant de 78 millions de DA dégagé sur PCD. En outre, le wali a annoncé la création de six Epic lors de sa visite de l'assiette foncière d'une superficie de 20 333 m2 au quartier Aboudi, qui abritera les six Epic, à savoir transport, voierie, routes, éclairage public, nettoiement et espaces verts. Pôle universitaire d'El-Affroun Par ailleurs, le wali de Blida a effectué, samedi dernier, une visite de travail et d'inspection dans les trois communes de l'ouest de la wilaya (El-Affroun, Chiffa et Bou Arfa). À El-Affroun, il s'est attardé sur le site du pôle universitaire où il a pu constater, de visu, que toutes les consignes qu'il avait, lors de sa dernière visite sur les lieux, données à propos de travaux inadéquats avaient été appliquées (réduction de la capacité de la chambre froide alimentaire en fonction de l'installation, abaissement du muret du passe-plats pour le confort des étudiants, séparation des trois réseaux de servitude selon les règles de conformité…). Il avait, à ce titre, désigné une commission de wilaya pour le suivi et l'inspection des travaux à reprendre. Plusieurs volets inhérents au projet de réalisation du pôle universitaire ont fait l'objet de questions précises ainsi que de recommandations du wali aux différents responsables présents (Dlep, DTP, DHW, Sonelgaz, chefs de projet, bureaux d'études…) : le planning d'achèvement des travaux, l'avancement dans la réalisation des structures pédagogiques (22 000 places) et d'hébergement (6 000 lits) attendues pour la rentrée prochaine, l'aménagement de l'entrée principale de l'université avec système de télésurveillance, la grille de clôture en fonte, le repas des étudiants (consistance et repas chauds), les travaux de voierie et réseaux divers, de canalisation de la chaâba qui traverse le pôle, de pose d'un gué pour franchir un petit ruisseau… Le wali s'est, ensuite, rendu au niveau de l'accès n°2 au pôle dont l'achèvement des travaux d'aménagement et de revêtement a été fixé au 31 mars. Il terminera sa visite sur le tronçon de route qui reliera, dès le 31 mars, la RN42, à Bouroumi, au pôle universitaire, en passant par la station de pompage, un second accès vers l'université en attendant la réalisation du troisième, via une contre-allée parallèle à l'autoroute Est-Ouest et reliant les deux échangeurs d'El Affroun et Mouzaïa. Sur les lieux, proches des deux décharges sauvages (s'étalant, pour celle de la commune de Mouzaïa, sur 2 ha) de Bouroumi, il donnera des consignes aux deux chefs de daïra de Mouzaïa et d'El-Affroun ainsi qu'au directeur de l'environnement en vue de la décontamination des sites des deux décharges sauvages et la mise en place d'un petit centre d'enfouissement technique provisoire pour les trois communes, en attendant la création de celui de Aïn Romana.