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L'Algéroise
La nouvelle de Yasmine Hanane
Publié dans Liberté le 12 - 02 - 2011

Résumé : Les années passent, et Fettouma devint grand-mère de trois petits-enfants. Nacer, lui ne rentrait que pour une “pause” entre deux travaux. Il travaillait dans le Sud, et racontait à sa mère les merveilles de son pays. Fettouma est subjuguée par les récits de son fils.
78eme partie
Elle finit par s'habituer aux retours “explosifs” de Nacer, qui sans crier gare, rentrait toujours au moment où elle l'attendait le moins.
Fettouma parfois le sermonnait aussi. Va-t-il terminer sa vie ainsi en vieux garçon, accroché tel qu'il était aux antiquités et aux mystères historiques ?
Nacer lui riait au nez. Non, bien sûr qu'il pensera un jour à se marier et à fonder une famille. Quand ? Il n'en savait rien. Pour l'instant, ses recherches l'occupent pleinement.
Fettouma faisait mine de se fâcher, arguant du fait qu'il ne voulait pas lui donner la joie de bercer dans son giron ses enfants. Nacer l'embrassait alors ou la serrait dans ses bras, en lui promettant de lui faire une grande surprise un de ces jours.
Ainsi donc Fettouma s'habitua aux départs et aux retours imprévisibles de son cadet. Elle avait fini par comprendre que seul le destin décidera pour lui.
Dans l'intervalle, Rachid lui avait proposé de louer les chambres du premier étage. Au début, Fettouma s'y opposa, sous prétexte qu'elle prenait de l'âge et que sa santé déclinait. D'ailleurs, elle avait fini par louer les magasins de son beau-père, et avait aussi donné en gérance le magasin de Mahmoud. Ainsi, elle n'avait plus à s'occuper de gérer elle-même les biens de la famille et vivait à l'aise et sans soucis pécuniaires.
Mais avec le temps, elle consentira à prendra en considération la proposition de son fils aîné. Non pas qu'elle était dans le besoin, mais plutôt pour mettre un holà à cette solitude, qui devenait de plus en plus pesante pour elle au fur et à mesure que le temps passait.
Ainsi donc, elle informa tout d'abord ses enfants qui n'y virent aucun inconvénient, à condition, cependant, qu'elle sache à qui elle aura affaire. Les locataires doivent être triés rubis sur le volet. Sait-on jamais sur qui va-t-on tomber ?
Fettouma proposa donc la location du premier étage à quelques jeunes étudiantes de l'intérieur qui cherchaient où loger en attendant d'être admises dans des cités universitaires, qui étaient encore insuffisantes à cette époque.
Elle posa cependant ses conditions : les filles doivent respecter les horaires de sorties et de retour. Elles ne doivent jamais recevoir des gens sans son autorisation, et surtout pas des hommes. Fettouma avait ses principes, et savait que si elle cédait au début à certains caprices de ses jeunes locataires, elle ne s'en sortirait pas. Ces jeunes filles à peine sorties de l'adolescence, ne connaissent encore rien de la vie. Elles sont pour la plupart ignorantes sur bien des choses dans cette grande ville, qu'elles viennent à peine de rejoindre.
Quelques-unes d'entr'elles n'étaient jamais venues à Alger auparavant. Elles doivent se sentir un peu dépaysées dans ce labyrinthe de ruelles qui n'en finissaient pas, puis dans les grandes artères de la capitale.
(À suivre)
Y. H.


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