Les coopérateurs de la coopérative immobilière El Ihcène ont observé, hier, un sit-in au niveau du site sis à El-Achour pour protester contre la personne du président de ladite coopérative, Mohamed Kaoua. Ainsi, deux des victimes se sont présentées, hier, au siège de notre journal pour nous faire part des agissements du président Kaoua qui, selon elles, ne jouit d'aucune représentativité. Pour eux, cette situation d'impasse que connaît leur coopérative et qui souffre d'irrégularités et d'infraction à la loi dure depuis dix ans, et leurs différentes démarches pour trouver une issue à cette impasse auprès des autorités compétentes, justice, wilaya et APC, n'ont rien apporté de nouveau. Ce qui les inquiète. Ceci, sachant que les coopérateurs qui ont démarré ce projet au mois de mars 2001 sont titulaires d'actes de propriété du terrain. La dernière action en justice datant du 17 janvier 2011 n'a rien apporté de plus aux victimes qui craignent le pire, alors que des logements sont alloués à de nouveaux acquéreurs. Il faut savoir que le projet en question dispose de 110 logements. Un nombre revu à la hausse par M. Kaoua, selon les contestataires, qui est passé à 230 logements, alors que les autorités, à savoir la Duch, n'ont pas accordé un permis de construction. Aujourd'hui, le nombre de logements construits est de 70, sachant que celui des coopérateurs est trois fois supérieur. Les victimes, qui ne sont autres que les détenteurs d'actes de propriété du terrain, nous ont fait savoir que les choses pourraient se compliquer. Aujourd'hui, ces victimes réclament la récupération de leur terrain, de leurs logements, eux qui ont peur que leur coopérative soit tout bonnement vendue à son tour. “Il est en train de vendre des logements à travers des agences immobilières, et il va vendre la coopérative si rien n'est fait pour l'arrêter. Nous continuerons à nous mobiliser jusqu'à ce que notre voix soit entendue et nos droits recouvrés”, ont affirmé les contestataires. Enfin, ce qu'il faut savoir c'est que la coopérative en question est la propriété des enfants de chouhada qui ne savent plus à quel saint se vouer.