Dans la foulée de la levée de l'état d'urgence décidée jeudi par le chef de l'Etat, une pétition, d'ores et déjà signée par près d'une centaine de journalistes, circule depuis hier dans les rédactions de la presse algérienne exigeant “la dépénalisation immédiate et inconditionnelle des délits de presse” ainsi que “la levée du monopole de l'Etat sur les médias audiovisuels”. “Dans le sillage de l'état d'urgence, le pouvoir algérien a renforcé en 2001, à travers l'amendement apporté au code pénal, la coercition à l'encontre de la presse et des journalistes”, rappellent les rédacteurs de la pétition. “Revendication unanime de la corporation mais aussi de l'ensemble des démocrates et républicains ; la dépénalisation du délit de presse se pose, aujourd'hui plus que jamais, avec acuité”, expliquent-ils.