L'émission télévisée, portant débat sur l'université algérienne, diffusée dimanche soir, n'a pas été du goût des délégués des grandes écoles, comme l'Ensa, l'ENSH, l'ENSP, l'Enssea, l'Enssmal, l'ENSTP, l'Epau et l'ESI. En effet, “sur le plateau de la Télévision nationale figuraient tous les invités, sauf les véritables représentants des étudiants qui protestent actuellement devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Nous sommes prêts à répondre présent pour débattre des vrais problèmes et non à faire de la figuration. L'abrogation du décret présidentiel n° 10-315 du 13 décembre 2010, une décision prise lors du Conseil des ministres, présidé par Bouteflika, ne semble pas plaire à l'ENTV et à ses invités”, ont déclaré, hier, des délégués à Liberté. Du coup, on comprendra vite que les organisations fantoches et budgétivores sont encore là pour venir au secours d'un département qui, non seulement communique mal, mais manipule des structures qui ne représentent pas la majorité de la communauté universitaire.