La protestation continue au niveau des unités et structures de Sonelgaz dans plusieurs wilayas du pays. Hier, ce sont les 200 travailleurs de la société de production d'électricité de Ras Djinet (SPE/EDJ) dans la wilaya de Boumerdès qui ont observé un sit-in pour exiger la revalorisation de leurs salaires et indemnités. Les travailleurs, qui ont repris par la suite leur travail, demandent notamment “l'alignement de leurs salaires sur ceux de leurs collègues exerçant à la société Kahraba de Skikda et celle de Kahraba de Tipasa ainsi que l'augmentation de la prime de rendement et la prime de travail collectif”. Les protestataires exigent, également, l'attribution de la prime d'encouragement à l'ensemble des travailleurs comme ils demandent la revalorisation du taux de la prime dite prime de quart à hauteur de 40% ainsi que l'augmentation des primes de panier, la prime de nuisance, la prime de risque, la prime de transport et l'indemnité de la femme au foyer. Plusieurs autres requêtes ont été avancées dont l'avancement et la promotion des employés de la société ainsi que la révision du système de déroulement des carrières. Les travailleurs évoquent plusieurs autres revendications liées à leurs conditions de travail dans la plate-forme de revendications remise hier au directeur de la centrale de Cap Djinet. Ce mouvement de protestation des travailleurs de Cap Djinet intervient après celui observé dans les centres de distribution de gaz et d'électricité de plusieurs régions du pays à l'exemple de Saïda, Tébessa, Annaba, Guelma, Souk-Ahras, Teleghma et Chalghoum-Laïd où les travailleurs ont exigé des hausses de salaires ainsi qu'une meilleure prise en charge du volet social, la distribution équitable des œuvres sociales. Il faut noter que ce mouvement à été largement suivi dans d'autres localités de la wilaya de Boumerdès à savoir Bordj Menaïel, les Issers et Boudouaou. Durant la même journée, les travailleurs de Sonelgaz de Constantine ont observé, entre 8h et 10h du matin, un sit-in devant leurs lieux de travail pour dénoncer leurs conditions socioprofessionnelles et l'illégalité de l'organe syndical. C'est le cas de la dizaine d'employés de l'agence commerciale de l'avenue Rahmani-Achour, en plein centre-ville de Constantine, qui se sont amassés devant le siège de l'agence durant deux heures. Approché par nos soins, un délégué nous expliquera que “depuis 2006, à Sonelgaz, les salaires n'ont connu aucune augmentation si ce n'est celles décidées par les pouvoirs publics dans le cadre de l'ajustement du Smig”. Les correspondants