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Confusion totale en Côte d'Ivoire
ALORS QUE LE CLAN GBAGBO DEMENTAIT SES VELLEITES DE SE RENDRE
Publié dans Liberté le 06 - 04 - 2011

Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo a annoncé, hier, que ce dernier ne compte pas abdiquer, malgré la pression qui s'exerce sur lui et qui monte en intensité.
Il vient ainsi apporter un cinglant démenti aux propos de l'ambassadeur ivoirien en France Ali Coulibaly, nommé par Alassane Ouattara qui, un peu plutôt dans la matinée, affirmait que Gbagbo était en train de négocier sa reddition.
Ces propos, diffusés sur les ondes de RFI, ont fait le tour des rédactions et ont fait croire à plus d'un que les heures de Laurent Gbagbo étaient comptées et que le cauchemar des Ivoiriens allait peut-être prendre fin. L'implication, la veille, des forces françaises présentes en Côte d'Ivoire connues sous le nom de Licorne, auprès de celles de l'ONU, désignées sous l'appellation de l'Onuci, donnait quelque crédit aux propos du diplomate.
En effet, les forces combinées de l'ONU et de la France ont, dès lundi, bombardé les positions de l'armée loyale à Gbagbo, dans le but de détruire son armement lourd, qui lui donnait un avantage sur les armées dites républicaines d'Alassane Ouattara.
La résidence du président décrié et le palais présidentiel, qu'il a indûment occupé depuis la dernière élection présidentielle qu'il est censé avoir perdu, ont été copieusement bombardés par des hélicoptères de combat français. Mardi matin, on parlait même de l'occupation de sa résidence par les forces de son adversaire, Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président légitime de la Côte d'Ivoire. Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, qui s'est dit étonné de l'implication de la France et de l'ONU dans les combats, a toutefois démenti cette information, affirmant que le Palais présidentiel, de même que la résidence de Gbagbo, sont toujours sous contrôle des forces fidèles à ce dernier, malgré la violence des combats qui se déroulent tout autour. “Les bombardements” de la France et de l'ONU sur des cibles militaires auraient fait plusieurs victimes civiles, a-t-il encore déploré. La France est entrée lundi de plain-pied dans les combats, sous l'égide des Nations unies, à l'issue d'une réunion à l'Elysée et après une intervention “urgente” du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Les hélicoptères français ont visé plusieurs cibles dans la capitale de la Côte d'Ivoire, notamment le palais présidentiel, la résidence du président, et le camp militaire d'Agban. L'armée française a également tiré des missiles sur un dépôt de munitions. L'intervention française a coïncidé avec l'apparition dans les rues d'Abidjan de plusieurs véhicules armés des partisans d'Alassane Ouattara, ce qui peut laisser supposer qu'il y a eu concertation entre ces derniers et les représentants à la fois de l'ONU et des forces françaises. Ainsi, hier, toute la journée, les combats entre fidèles de Gbagbo et partisans d'Ouattara faisaient rage à Abidjan, avec avantage à ces derniers, grâce au bénéfice des interventions aériennes françaises.
Mais, tandis que les combats continuaient et que le camp de Gbagbo affirmait toujours contrôler ses bastions, alors même qu'aucune information ne filtrait sur le président sortant et le lieu où il se trouverait, le chef d'état-major de son armée, le général Philippe Mangou, a déclaré que ses troupes avaient “arrêté les combats” et “demandé un cessez-le-feu” à la force de l'ONU. C'est dire combien la situation à Abidjan est incertaine et combien les informations qui y émanent sont contradictoires. Le sort de Laurent Gbagbo, notamment, est au centre de toutes les interrogations.
Ne s'étant pas manifesté depuis un certain moment, malgré les graves développements de la situation, des interrogations ont été formulées concernant sa situation et sa vie même. Toutefois, selon son conseiller Toussaint Allain, il serait bien vivant, à l'intérieur de sa résidence, et refuserait de se rendre. La situation est donc confuse, mais il est de plus en plus évident que Gbagbo a perdu et que sa chute ne fait plus de doute. Mais combien de temps faudra-t-il au pays pour panser ses blessures ?
M.A. Boumendil


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