Résumé : Kamélia est peinée. Sa famille part avant la fin de la fête. Sa mère promet de revenir dès que son grand-père ira mieux. Le cœur tranquille, elle s'en va passer sa première nuit avec Brahim. Elle est sûre de faire honneur à son mari et sa famille. 2eme partie -Je suis le plus heureux des hommes, affirme Brahim. Mon cœur ne m'a pas trompé cette fois, j'étais sûr que tu étais unique, la perle rare que j'ai longtemps cherchée. Je t'aime déjà. Kamélia n'osait pas lui demander s'il aimait parce qu'il était le premier. Tout en passant une robe de chambre, elle le regarde s'habiller rapidement pour partir. Ses cousins et ses copains l'attendaient dehors. Durant toute la nuit. Leurs rires et cris de joie leur étaient parvenus sur un fond de musique. La fête avait continué après qu'ils se soient isolés. - À tout à l'heure, lui dit-il souriant et le regard brillant. Je t'aime ! S'il n'était pas parti, il aurait vu ses yeux étonnés. Kamélia savait qu'elle lui avait plu le jour même où il s'étaient vus lorsque ses parents l'avaient demandée en mariage. Elle l'avait aussi trouvé à son goût, charmant, brun aux yeux clairs, elle savait qu'il devait avoir du succès auprès des femmes. Elle avait tout de suite craqué pour lui et avait prié sa mère de répondre affirmativement à leur demande. Elle n'avait pas pensé à l'éloignement, à la solitude qui risquerait de tout gâcher. Elle n'avait personne à Constantine, ni parent, ni ami. Uniquement sa belle-famille. S'ils sont en bons termes, vivre proche d'eux, sera supportable. Kamélia pense à sa belle-mère Maria qui adorait fouiner autour d'elle. Il lui sera difficile de garder son calme si elle devait être inspectée à tout instant, elle espère que sa belle-famille les libèrera très vite, sans qu'ils aient à s'accrocher avant. Elle prie pour que Brahim n'ait pas envie de vivre avec sa famille. Même si elle ne les connaissait pas encore et qu'elle était à sa première journée avec eux, elle craignait que tout ne soit pas rose dans son mariage, entourée d'eux. - Je t'appellerai Kamélia ma fille ! Tâche de répondre poliment à mes appels, lui recommande Maria. Ne me fais pas honte devant ma famille et mes amies ! S'apercevant de sa subite pâleur, elle lui tapote la joue et lui dit d'aller se maquiller. - Fais-toi belle !... Brahim adore les belles filles et tout ce qui est beau ! - Je veux bien te croire, il n'y aucune blonde dans la famille, à part moi, remarque Kamélia. Je ne serais pas surprise s'il me faisait sortir uniquement pour me “montrer”. - Si je connais bien mon fils, jamais il ne t'exposera aux regards des autres, rétorque la belle-mère. Gare à toi, s'il te surprend à la fenêtre ou au balcon, il risquerait de se mettre en colère ! - Vraiment ? Les propos que venait de tenir sa belle-mère, l'inquiétaient. Serait-il malade de jalousie ? Kamélia se demandait si sa belle-mère l'a mise en garde dans le but de lui faire peur. Comment allait-elle vivre avec une belle-mère qui aimait avoir tout en main et un mari maladivement jaloux ? Si ce cas se confirme, elle s'en mordrait les doigts d'avoir vite accepté se demande en mariage. Mais ce n'est pas encore certain. Il ne lui avait pas parlé en des termes qui auraient pu lui laisser douter qu'il soit dans le fond, un homme très jaloux. S'il lui avait dit de ne pas se maquiller, de ne pas porter cette robe dénudée aux épaules et fendue sur les côtés, elle se serait posée des questions. Mais rien dans son comportement ne prouvait qu'il lui rendra la vie difficile. Kamélia oublie vite son inquiétude. Sa belle-famille donnait un dîner en leur honneur. Entourée des cousines de son mari, elle n'avait pas le temps de penser. Elle faisait connaissance avec elles, et regardait celles qui dansaient. Puis invitée par sa belle-mère, elle ne refuse pas de danser. Lorsque Brahim fit sa première apparition de la journée et qu'il se met à danser avec ses cousines, elle se demande s'il ne se détournera pas d'elle, à la première occasion. Elle constatait avec un pincement au cœur qu'il aime être entouré, bien entouré. (À suivre) A. K.