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Une brèche dans le monde du 7e art
PROJECTION DES FILMS DU PROJET TRANS-MAGHREB
Publié dans Liberté le 09 - 05 - 2011

Quatre courts-métrages sur les cinq prévus ont été projetés. Des tentatives cinématographiques, la première fois pour la plupart. Des fictions sur un goût d'inachevé.
Ils ont été projetés dans le cadre du projet Trans-Maghreb, une plateforme de formation, de réalisation et de production vidéo à Alger. Un projet initié par l'association Belle-Ville, Poject'heurts et Katia Kameli, artiste vidéaste franco-algérienne. Cette initiative, qui porte le nom de l'autoroute qui dessert, d'est en ouest, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, vise à offrir un espace pour la circulation et la collaboration artistique entre ces trois pays.
La projection a eu lieu samedi, à 18h30, à la Cinémathèque d'Alger. Elle a été organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel. Après plus d'une heure de retard suite à des problèmes techniques, que l'équipe tentait de rétablir rapidement, les lumières se sont éteintes. Le film de l'Algérienne Sofia Djama Bendjebbar, Les 1000 pas de Monsieur X est le premier à démarrer cette soirée. Se déroulant sur une plage, deux personnes s'y promènent : Monsieur X et son ami Jorg le Suédois. Ce court relate la quête de X qui cherche les preuves de son existence, à savoir les traces de ses pas. Une allégorie retraçant en arrière-fond un Algérien attiré par l'Occident, à la recherche de son identité.
Dans la même veine, mais sur un autre niveau les Pieds sur terre d'Amine Hattou (algérien) aborde la difficulté de se soumettre à la loi générale, d'être “dans la norme”. Le personnage, se distinguant par son problème d'apesanteur (il flotte dans l'air), démontre que chacun est différent, que le monde existe par cette différence et diversité. Square Port-Saïd de Fawzi Boudjemaï, un autre réalisateur algérien, se passe dans un bus où un jeune homme rencontre une fille. Avec le ticket de bus, il s'amuse à réaliser des origamis, afin d'entamer une discussion avec sa voisine. N'appréciant pas la symbolique (avion = départ), la jeune fille fabrique avec le même support une maison. Un appel à rester dans le pays.
Freedom du Tunisien Khaled Hafi, aborde le thème de l'émigration, plus précisément la “harga”, un phénomène commun à l'Algérie, au Maroc et à la Tunisie. Mohammed, un jeune pêcheur, n'a qu'un seul objectif, fuir le pays avec sa petite amie. Son projet est anéanti par sa mère qui l'emmène chez le médecin. Ce dernier, après une brève auscultation, lui prescrit un remède mis en place par les Occidentaux pour freiner cette saignée de départs.
Manquait à l'appel Maqam E'chahid du Marocain Mohammed Arejdal. Il n'a pas été projeté pour des raisons techniques, selon les organisateurs. Dommage, le synopsis avait l'air intéressant !
De symbolique en symbolique, ces films ont brillé par manque de sincérité et de profondeur. Ils ont abordé une thématique déjà connue (le départ, la quête des racines et de l'identité…), d'une manière superficielle, sans creuser, sans nouveauté. Une série de scènes qui se succèdent l'une après l'autre. À la fin de chaque film, la même question se posait : “Que voulait dire le réalisateur ?” Un sentiment d'inachevé sur tous les plans et même de longueur pour certains films. Cela est dû peut-être au facteur temps.
Car, pour rappel, ces courts métrages ont été tournés en l'espace d'un mois. Toutefois, cette expérience a permis à de jeunes cinéastes et vidéastes du Maghreb de s'essayer dans la réalisation, d'émerger et de réaliser leur rêve : tourner un film.
Beaucoup de travail reste à faire. Le talent y est, il ne reste qu'à l'exploiter avec un savoir-faire plus complet.


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