Résumé : Pour avoir la paix, Kamélia ment à son responsable qu'elle s'était réconciliée avec son mari. Mais suite à une crise de son enfant, vite emmené à l'hôpital, il le découvre. Il l'effraye. Elle court à la chambre du petit. À sa tante, elle n'en dit pas un mot… 21eme partie partie Maintenant qu'elle était avertie, Kamélia se tenait sur ses gardes, évitant Larbi et surtout de se retrouver seule, en sa compagnie. Elle s'était entendue avec une autre femme de ménage pour travailler ensemble. Larbi n'oserait pas l'approcher et l'importuner en la présence d'une tierce personne. Kamélia l'espérait, et quand elle constate que rien ne peut l'arrêter, elle s'angoisse. Larbi est en droit de donner des ordres, aux personnels d'entretien. Il leur donne à tous quelque chose à faire séparément. Kamélia s'était retrouvée coincée dans le bureau. Il n'en avait pas fini avec elle. - Je trouve que tu es très belle en pantalon, surtout quand il te moule. Tu es sexy, je rêve de toi, jour et nuit. Je pourrais faire de ta vie un paradis si tu me laissais. - Je refuse, je n'ai que faire d'un paradis. J'ai tout ce qu'il me faut pour être heureuse, lui répond-elle en reculant chaque fois qu'il faisait un pas vers elle. Pourquoi n'allez-vous pas voir ailleurs ? Je suis sûre que d'autres seraient heureuses d'avoir votre attention ! - Je ne veux pas une autre que toi ! Quand le comprendras-tu ? Tu risques gros en me tenant tête, l'avertit-il en saisissant son poignet pour l'attirer à lui. C'est toi que je veux ! - Lâchez-moi ! crie t-elle en se débattant. Larbi n'est pas décidé à la relâcher. Il la pousse contre la porte et l'embrasse, tout en la serrant à lui. Kamélia a beau se débattre et crier, il ne lâche pas prise. Pas avant de l'avoir caressé et mis le désordre dans son chemisier et ses cheveux. Lorsqu'il la libère, Kamélia se jette sur lui, le griffant au visage. Mais elle n'a pas d'ongles et regrette de ne pas pouvoir le marquer. Larbi l'attrape de nouveau par les poignets et la maîtrise. - N'essaies pas de faire des scènes et d'ameuter les autres ! Ils ne peuvent rien pour toi ! Si je le veux, tu seras renvoyée ! la menace-t-il croyant pouvoir obtenir ses faveurs et surtout pour la calmer. Cela ne t'avance à rien de te débattre ! Arrête de crier. - Lâches-moi alors ! Sache que si j'étais un homme, tu ne sortirais pas vivant de ton bureau, lui crie-t-elle. Je ne suis pas ici pour te faire don de mon corps, je suis ici pour travailler, pas pour qu'on abuse de moi ! Je préfère démissionner. - Pourquoi faire tant de bruit pour rien ! émet-il. je t'ai seulement embrassée, avoue que ça t'a plu ! Tu ne bougeais plus. Si tu veux, on recommence, propose-t-il avant de recevoir une gifle. Kamélia sort du bureau en courant. Elle n'avait même pas pris le temps de remettre de l'ordre dans sa tenue. Elle éclate en sanglots lorsqu'elle croise le regard choqué des infirmiers. Le temps qu'elle parvienne aux vestiaires que tout l'hôpital sera mis au courant. Tous allaient en tirer des conclusions hâtives et le tenir responsable. Kamélia entre aux vestiaires et est soulagée de n'y trouver personne. Là, elle pleure sans retenue, tout en prenant ses affaires de son casier pour les ranger dans son sac. Elle sursaute lorsque la porte est ouverte. Croyant que c'est encore lui, elle saisit son sac plein, prête à frapper. Son amie Habiba fronce les sourcils en la découvrant dans cette position. - Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu voulais te défendre de quoi ? Mais pourquoi es-tu dans cet état, Kamélia ? La jeune femme pleure sur l'épaule de son amie. La gorge serrée à l'étouffer, elle ne peut pas lui raconter ce qui vient de lui arriver. Comment alors qu'elle est encore sous le choc ? (À suivre) A. K.