Apparemment, l'affaire des squatters de logements attend une décision politique, comme le laissent entendre beaucoup de citoyens, notamment ceux ayant figuré dans les listes des prébénéficiaires. En effet, hier, huit squatters de Draâ El-Mizan ont répondu à une convocation de la justice pour répondre de leur acte après que l'OPGI eut déposé plainte en mai 2001. Pour la même affaire, trente citoyens de Boghni se sont aussi présentés. Quelques minutes après, on leur a signifié que l'affaire a été renvoyée au 27 octobre pour le premier groupe, alors que le second comparaîtra au cours du mois de novembre. Selon une source proche du tribunal, une cour spéciale traiterait ce problème prochainement. Enfin, il est à signaler qu'au lendemain des évènements douloureux du Printemps noir de mai 2001, un constat de la Gendarmerie nationale faisait état de 350 logements squattés au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. À Draâ El-Mizan, à titre d'exemple, 182 logements ont subi le même sort. F. I.