À l'approche de la saison estivale, Hammam Ouled Ali ne désemplit pas ; il est devenu un site privilégié pour un tourisme thermal de qualité, sachant que des équipements sophistiqués sont manipulés par un personnel médical spécialisé. Distante d'une quinzaine de kilomètres de Guelma, nichée en contrebas de la RN80 reliant Skikda, la charmante agglomération de Hammam Ouled Ali, qui abrite trois stations thermales, dont deux du secteur public, attire quotidiennement des milliers de curistes et visiteurs soucieux de bénéficier d'un bain réparateur puisque ses eaux thermales sont recommandées pour certaines thérapies. Les familles, les excursionnistes qui débarquent des bus, fourgons aménagés et véhicules particuliers, disposent de deux complexes qui offrent des prestations de service de qualité, à savoir des centaines de cabines de bain, bungalows équipés, restaurants, commerces de grillades, brochettes, boureks, cafétérias, magasins divers, salles de conférences, parkings gardés, espaces verts et piscines. À l'approche de la saison estivale, Hammam Ouled Ali ne désemplit pas, il est devenu un site privilégié pour un tourisme thermal de qualité sachant que des équipements sophistiqués sont manipulés par du personnel médical spécialisé. Joignant l'utile à l'agréable, les gérants des complexes ont aménagé de superbes piscines qui répondent aux normes requises et qui sont soumises à un entretien permanent. Ces dernières sont mises à la disposition des enfants qui adorent la natation dans un cadre enchanteur durant ces journées caniculaires. Cependant, les tickets d'accès ne sont pas à la portée des bourses modestes. En effet, des grands-parents venus prendre un bain thermal ont tenu à offrir à leurs petits-enfants quelques heures de natation. Mais ils déchantèrent ! Le brave papy, un retraité d'une société nationale, dissimule difficilement sa colère : “J'ai dû débourser la somme de 1800 DA car le préposé à la piscine m'apprend que le ticket d'entrée est fixé à 300 DA pour les enfants âgés de huit à quinze ans ! J'ai acheté six tickets pour satisfaire mes chérubins. Ceux qui ont moins de huit ans déboursent 200 DA. J'estime que les gérants n'y vont pas avec le dos de la cuillère et ils font fi de la condition sociale et financière de leurs clients.”