Les représentants des habitants du quartier El-fidaïne (Zenket Lareb), ont assiégé la daïra de Boufarik, jeudi dernier, pour exiger la délocalisation des commerces informels. Cette protestation a eu lieu après plusieurs réunions de travail avec le chef de daïra et au cours desquelles la décision de délocalisation des commerçants des fruits et légumes dans d'autres sites a été maintenue. Cette décision a pour objet non seulement de mettre fin au diktat de ces commerçants mais également donner à l'entrepreneur la possibilité de continuer les travaux d'aménagement et de réhabilitation du boulevard, travaux interrompus à cause des menaces des commerçants. Lors de cette protestation, les représentants du quartier ont menacé de ne pas quitter le siège de la daïra tant que l'opération de délocalisation n'est pas entamée. “Tout ce que nous voulons, c'est avoir un cadre de vie meilleur, de ne plus vivre dans un état d'insalubrité et être tranquille chez soi, sans entendre des obscénités que lancent ces revendeurs”, explique Fayçal, un des représentants des habitants du quartier. Le chef de daïra a donné entièrement raison aux contestataires. Pour lui, la délocalisation du marché de l'informel se fera après avoir trouvé d'autres sites. “Nous avons trouvé trois sites dans lesquelles ces commerçants peuvent activer temporairement en attendant de réaliser un marché couvert digne de ce nom, qui répond aux normes et à l'image de la ville de Boufarik”, tient à préciser le chef de daïra de Boufarik, qui avoue avoir hérité d'un cumul de problèmes qui datent des années 1980. Enfin, il faut noter que les représentants du quartier qui campaient sur leur décision d'assiéger la daïra, n'ont pas l'intention de quitter les lieux jusqu'à ce que le wali de Blida les invite à une réunion de travail prévue pour demain. La rencontre a pour objectif de trouver une solution à ce problème.