La décision du Conseil d'Etat légitimant le congrès extraordinaire du FLN aurait mis le président Bouteflika dans tous ses états. Depuis Téhéran où il était en visite, le locataire du palais d'El-Mouradia aurait téléphoné à ses partisans à Alger pour leur reprocher de s'être laissés piéger ainsi. Les premiers à faire les frais de la colère noire du Président, seraient, selon des sources sûres, les magistrats qui se sont démarqués de la procédure engagée par les “redresseurs” pour interdire ce congrès. À l'image du président de la cour d'Alger Mohamed Zitouni, qui avait affirmé ne pas avoir été informé du jugement du 1er octobre dernier interdisant ce congrès. Ce magistrat serait la première cible du clan présidentiel à la faveur d'un mouvement dans le corps des magistrats que compte effectuer prochainement Bouteflika.