Ali Benflis renouvelle son soutien aux journalistes algériens. L'occasion lui a été donnée vendredi dernier, à l'occasion de la Journée internationale de la solidarité avec les médias algériens, organisée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) à la résidence Palace de Bruxelles. Le leader de la première force politique du pays, le FLN, qui a eu à se déplacer dans les rédactions des six titres de la presse nationale suspendus, le 18 août dernier, pour leur apporter sa solidarité a exprimé, vendredi, le devoir de son parti à adhérer au combat que mènent quotidiennement les journaux algériens : “Marquer aujourd'hui notre solidarité et notre adhésion à cette initiative relève aussi du devoir de reconnaissance envers la presse algérienne qui s'est toujours placée à l'avant-garde de la lutte pour l'extension des champs des libertés dans mon pays”. Pour le secrétaire général du FLN, la presse algérienne est un exemple de résistance et de bravoure : ni le terrorisme barbare qui a été d'une cruauté particulière envers la corporation des journalistes algériens, ni les tentatives malheureusement encore présentes, pour remettre en cause les acquis démocratiques arrachés de haute lutte par le peuple algérien, n'ont pu et ne pourront venir à bout de la capacité de résistance des journalistes algériens qui auront par leur courage et leur bravoure apporter une pierre déterminante à l'édification d'une société de citoyenneté et de tolérance dans mon pays qu'on a voulu livrer à la folie destructrice de l'extrémisme”. Par ailleurs, dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la rencontre de Bruxelles, il a été souligné l'impératif de “l'arrêt des pressions, des suspensions et du harcèlement judiciaire et policier contre les organes de presse.” N. M.