Quand les bureaux d'études excluent la société civile : L'aménagement urbain de la ville de Tamanrasset remis en cause La réalisation des plans d'aménagement urbain de la ville de Tamanrasset sans faire participer la société civile a été mise sur la sellette et réprouvée d'une manière acerbe, jeudi, lors des journées portes ouvertes organisées par la wilaya sur l'administration à la Maison de la culture. Les statistiques et les données techniques avancées par les bureaux d'études ayant exposé les maquettes virtuelles des différents plans d'aménagement de la future capitale de l'Ahaggar sont, le moins que l'on puisse dire, médiocres et ne reflètent aucunement le vécu des citoyens et la réalité des constructions occupées et inoccupées, notamment aux quartiers In Kouf, Matnatalat, Tahaggart ouest et Lahwanit. Les études, se limitant à des données superficielles, sont élaborées sans tenir compte de l'aspect social des habitants. Ce qui laisse croire qu'elles sont réalisées avec des chiffres déjà existants, et les chargés de ces études ne semblent consentir aucun effort pour les actualiser en menant des enquêtes sociales approfondies. Les autorités locales, les notables de la région et les représentants des quartiers et d'associations ont ainsi du supporter la monotonie des exposés des cinq bureaux d'études qui se sont succédé et qui ont pratiquement fait le même diagnostic de l'actuelle ville sans pour autant toucher aux plaies urbanistiques où l'incivisme des habitants et l'indulgence des autorités font bon ménage. Tous les intervenants se sont accordés à dire que pour asseoir solidement une assise urbanistique, il faut impérativement impliquer la société civile et instruire les responsables de quartier pour qu'ils prennent attache avec les commissions d'enquêtes, notamment pour ce qui est de l'adaptation des bâtisses aux exigences des habitants locaux ayant la mission de préserver un patrimoine architectural millénaire. Pour ce faire, le premier responsable de la wilaya a pris l'initiative d'installer solennellement des cellules de proximité dans chaque quartier afin de fluidifier l'information et de créer une passerelle de communication entre l'administration et le citoyen en brisant par conséquent l'encombrante tradition bureaucratique. Il a donné de fermes instructions aux bureaux d'études afin de revoir leurs plans en associant les représentants de la société civile à l'effet d'éviter toute situation problématique lors du lancement effectif des projets. Le wali a également insisté à ce que les études soient faites sur la base des statistiques qui reflètent la réalité du terrain en évitant les nuisances qui peuvent porter préjudice à la stratégie adoptée quant au développement du secteur de l'habitat à Tamanrasset, en axant sur les valeurs historiques et touristiques du patrimoine. RABAH KARECHE TIARET : Le maire de Medrissa a failli être immolé Le maire de Medrissa, au sud de la wilaya de Tiaret, a échappé de justesse, et grâce à une intervention énergique de certains citoyens, à une agression quelque peu singulière. L'incident a eu lieu mardi passé, journée de réception du public, quand un citoyen de ladite localité, dans un état de démence, avait quitté la chaîne pour se diriger droit vers le magistrat qu'il aspergea d'essence avant de tenter d'allumer un briquet dans l'intention de l'immoler. Ses concitoyens, présents, durent ainsi concourir à la bonne conscience pour maîtriser le forcené qui a été aussitôt arrêté. R. SALEM YATAFENE : Pas de téléphone fixe ! Malgré une pétition adressée aux autorités concernées de la daïra et de l'antenne d'Algérie Télécom de Beni-Yenni dont les responsables avaient promis de faire entendre les doléances à plus haute instance (supérieur hiérarchique), la localité de Yatafène, 45 km à l'est de Tizi Ouzou, demeure encore très loin du développement technologique de communication. “De nos jours, aucun réseau n'est fiable dans notre commune qui se voit apparemment reléguée au dernier plan”, assure un citoyen d'un certain âge. Victime du relief et de la géographie, Yatafène dispose d'un très faible réseau de téléphonie mobile, quand cela subsiste dans certains endroits. Pour l'internet, la connexion demeure très médiocre. Pour parer à ce manque, un petit équipement et une installation du téléphone filaire serait salvateur et évitera certainement tous les désagréments aux citoyens. Toutefois, ce projet d'installation d'un central téléphonique relèverait-t-il d'un exploit de grande envergure, aussi coûteux que l'autoroute Est-Ouest ? Alors le téléphone fixe sonnera-t-il un jour à Yatafène ? LIMARA. B Saisie de 15 quintaux de cuivre par la douane Les éléments de la brigade des Douanes ont mis la main, samedi dernier, sur l'autoroute Est-Ouest et plus précisément à quelques encablures de la commune de Sidi Bel-Abbès (30 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya), sur une cargaison de 15 quintaux de cuivre. La marchandise saisie était à bord d'un véhicule de marque Renault, qui se dirigeait vers les frontières de l'ouest du pays et dont le conducteur a pu s'échapper, suite à une crevaison de la voiture. La valeur marchande est estimée à plus de 300 millions de centimes. A. B. Saïda : Arrestation d'un multirécidiviste Agissant sur une plainte, les services de la police judiciaire de la 3e Sûreté urbaine de Saïda, ont identifié un multirécidiviste notoire, âgé de 34 ans, impliqué dans une affaire de détournement d'une mineure. Le mis en cause a séquestré, durant toute une journée, une adolescente, âgée de 17 ans sur laquelle il a pratiqué des sévices sexuels. Inquiétée par son absence, la mère de la victime a déposé plainte auprès des services de la police. Les investigations déclenchées aussitôt ont révélé que la jeune fille était en fait retenue contre sa volonté dans une cave d'un immeuble à la cité Soummam. Le mis en cause a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Saïda sous le chef d'inculpation détournement et incitation de mineure à la débauche, il sera placé sous mandat de dépôt. F. Z. OUM EL-BOUAGHI : Saisie de 5 kilos de Kif et arrestation de deux personnes Suite à des informations parvenues à la section de recherches du groupement de Gendarmerie nationale à Oum El-Bouaghi, faisant état de l'existence d'un réseau de commercialisation de drogue activant entre Aïn M'lila et Aïn Fakroun, puis, Oum El- Bouaghi et Aïn Beïda, des éléments de la section, se sont déplacés la semaine dernière à Aïn Fakroun située à 26 km à l'ouest d'Oum El-Bouaghi et ont procédé lors d'une transaction, à la saisie de 5 kilos de Kif traité. Le trafiquant qui devait récupérer l'argent, sentant la présence des gendarmes, a pris la fuite à bord de sa Peugeot 306, montant même sur le trottoir. Il a également failli percuter deux personnes, c'est alors qu'une course poursuite s'est engagée sur la route d'Aïn M'lila. Il réussira à s'échapper, néanmoins il a été identifié. Âgé de 35 ans, il demeure en fuite et est activement recherché. Lors de cette opération, deux jeunes âgés de 26 et 28 ans, sans emploi, l'un habitant à Aïn M'lila et l'autre à Aïn Fakroun ont été arrêtés. L'enquête se poursuit afin d'arrêter d'autres membres du réseau B. NACER BoumerdÈs : Une bibliothèque mobile pour la wilaya Les lecteurs de la wilaya de Boumerdès notamment, ceux issus des communes isolées entre autres, l'Arbatache, Baghlia, Taourga et Khemis El-Khechna, vont être heureux de voir le livre arrivé à la porte de leurs domiciles. En effet, la direction de la culture de Boumerdès a bénéficié d'une bibliothèque itinéraire. Cette infrastructure mobile, offerte par le département de Khalida Toumi, contribuera à coup sûr d'aider les élèves, étudiants et autres adeptes de la lecture des régions lointaines à apprécier la lecture et lutter contre l'analphabétisme et l'agonie. Cette louable initiative a pour but aussi de rapprocher le livre au citoyen et permet d'atténuer le vide et l'angoisse chez nos jeunes, avides de la lecture, de la science, de la littérature et de la technologie. Nacer Zerrouki BORDJ BOU-ARRERIDJ : Un trafiquant de drogue écope de 8 ans de prison Le verdict du procès du trafiquant du kif de la cité 1008 logements en plein centre ville de Bordj Bou-Arréridj, est tombé la semaine dernière. Le tribunal a reconnu l'accusé, un homme d'une trentaine d'années, coupable et l'a condamné à 8 ans de réclusion et d'une amende de 500 millions de centimes pour trafic et commercialisation de drogue. Le parquet avait requis, rappelle-t-on, 12 ans de prison ferme. Pour rappel, les faits de cette affaire remontent au mois passé. Suite à des informations, les enquêteurs de la police judiciaire ont réussi à le neutraliser en flagrant délit de vente de kif. Chabane BOUARISSA