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La facture d'importation est toujours très importante
En dépit de la forte adhésion des laiteries au dispositif de collecte du lait cru
Publié dans Liberté le 21 - 09 - 2011

Le maintien de la facture d'importation de la poudre de lait, ou encore son augmentation de 15% à l'occasion du dernier Ramadhan, est beaucoup plus motivé par le souci de “réguler et sécuriser le marché national”.
Le dispositif initié par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour la réorganisation et la redynamisation de la filière, par la collecte du lait cru et son intégration dans la production, semble avoir porté ses fruits. Mais il reste encore loin de permettre la réduction de la facture d'importation de la poudre de lait. C'est ce qu'a reconnu, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Fethi Messar, directeur général de l'Office national interprofessionnel du lait, (Onil), soulignant que “la facture d'importation est toujours, et restera encore un certains temps, très importante”. M. Messar, qui a habillement évité de dévoiler le montant de cette facture “importante” devant l'insistance de l'animatrice, a tenté de positiver son bilan par le seul taux d'intégration, estimé à 86% de 2010 à juillet 2011, des laiteries, privées et publiques, à ce fameux dispositif.
Il révélera que sur les 120 laiteries, dont 15 du secteur public que compte le pays, seule une douzaine n'a pas à présent intégré ce dispositif pour, explique-t-il, des raisons multiples, notamment, le “problème de zonage” (autrement dit une situation géographique inadéquate). Dans le détail, “l'invité de la rédaction” de la Chaîne III expliquera que la collecte du lait cru, intégré dans la production nationale, est passée de 300 millions de litres, en 2009, à 395 millions, en 2010, puis à 340 millions, en juillet 2011, soit un taux 86% d'intégration progressive au dispositif. Selon le responsable de l'Onil, il s'agit là des paramètres positifs qui “nous indiquent qu'il y a une évolution extraordinaire, et on espère terminer l'exercice 2011, à 600 ou 700 millions de litres de lait collectés et intégrés”.
Pour ce qui est du nombre d'éleveurs ayant adhéré au dispositif, M. Messar indique que ces derniers sont passés de 14 300, en 2009, à 17 500, en 2010, pour atteindre 26 000 éleveurs adhérents, en juillet 2011, soit “une variation positive vers la hausse de 82%, (de 2010 à 2011), et de 48% par rapport à 2010”.
Si la part de la poudre de lait importée reste encore très importante, le responsable de l'Onil estime qu'à travers ce dispositif, et de manière générale la politique de renouveau agricole mise en œuvre : “on arrivera à la substituer par la production nationale”. à moyen terme, M. Messar mise sur “10% de réduction par an” de la facture d'importation de poudre de lait.
Pour lui, le maintien de la facture d'importation de la poudre de lait, ou encore son augmentation de 15% à l'occasion du dernier Ramadhan, est beaucoup plus motivé par le souci de “réguler et sécuriser le marché national, et non par un manque à couvrir. Cela étant que nous sommes à un niveau qui nous permet d'avoir des stocks de sécurité très importants”.


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