64 sidéens au stade final ont été recensés à Annaba. La plupart sont des femmes, révèlent les statistiques officielles établies par l'Association de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et sida (Aniss) qui vient d'être créée officiellement ces jours-ci. Pour ce qui est des personnes porteuses du virus du sida, autrement dit les séropositifs, à Annaba, elles sont estimées à plus de 600 cas, selon le président de cette association, en l'occurrence le professeur M. Laour, chef du service infectieux à l'hôpital Dorban de Annaba. Le pourcentage des sidéens par rapport à la population totale du pays est évalué à environ 0,5%, révèle encore le président de cette nouvelle association, qui compte en son sein principalement des universitaires et des médecins. Le risque de voir ces chiffres doubler, dans une ville ouverte comme Annaba et qui accueille surtout durant la saison estivale des milliers de visiteurs, n'est pas à écarter. Ce risque peut être évité avec une prise de conscience et une lutte sans merci, laquelle exige des moyens matériels et notamment financiers, estime le professeur Laouar. B. B.