Si le pays a amélioré son système d'information sur le crédit en adoptant un nouveau texte de loi, accordant aux emprunteurs le droit de vérifier leurs informations personnelles, il a régressé dans pratiquement tous les indicateurs. Le rapport Doing Business 2012 de la Société financière internationale, publié jeudi, classe l'Algérie à la 148e position sur 183 pays étudiés. La position de l'Algérie ne cesse de se dégrader d'année en année, puisqu'elle était au 143e rang dans le Doing Business de 2011. Doing Business 2012 (Entreprendre dans un monde plus transparent) évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires, tels que la création d'entreprise, le solutionnement de l'insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le classement de la facilité de faire des affaires s'est étendu et inclut désormais des indicateurs sur le raccordement à l'électricité. Notre pays a ainsi reculé de 5 places. Ce recul s'explique par le fait que les autres pays ont entrepris plus de réformes. Ce classement donne une mesure supplémentaire du climat des affaires dans notre pays. Il renseigne surtout sur les domaines où des progrès devront être accomplis pour donner aux entreprises le cadre indispensable pour croître et prospérer et offrir à l'Algérie la possibilité de bâtir une économie forte et diversifiée, seule garante de sa sécurité et de son avenir. Si notre pays a amélioré son système d'information sur le crédit en adoptant un nouveau texte de loi accordant aux emprunteurs le droit de vérifier leurs informations personnelles, il a régressé dans pratiquement tous les indicateurs. Créer sa propre entreprise dans le pays relève toujours du parcours du combattant par le fait qu'il faut passer par de nombreuses procédures qui coûtent beaucoup de temps et d'argent. Quatorze procédures, 25 jours, un coût représentant 12,9% du revenu par habitant et un capital minimum de 30,6% de revenu par habitant sont nécessaires pour créer une entreprise. Il en est de même pour l'octroi du permis de construire, l'Algérie est classée au 118e rang, en recul d'une place. Le rapport a comptabilisé 19 procédures, 281 jours et un coût représentant 23,1% du revenu par habitant pour la construction d'un entrepôt. Même concernant l'indicateur sur le raccordement à l'électricité, notre pays est mal classé. Il vient à la 164e place. Pas moins de 6 procédures et 159 jours et 1579% du revenu par habitant sont exigés. En matière de paiement d'impôts, l'Algérie est classée à la 164e position, le nombre de paiements que l'entreprise algérienne doit régler chaque année est évalué à 29 par an. Le temps qu'il faut pour préparer, déclarer et payer (voire prélever à la source) l'impôt sur le bénéfice des sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et les cotisations de sécurité sociale est évalué à 451 heures par an. Le montant des impôts sur les bénéfices payés par l'entreprise en pourcentage des bénéfices commerciaux est de 6,6%. Le montant des impôts et cotisations obligatoires payés par l'entreprise au titre des charges fiscales sur le travail en pourcentage des bénéfices commerciaux est estimé à 29,6%. Le taux d'imposition totale est estimé à 72% du bénéfice. En matière de commerce transfrontalier, l'Algérie se positionne au 127e rang. Elle a perdu là, également, 4 positions. Les coûts et procédures nécessaires pour l'import et l'export d'un chargement standard sont lourds en Algérie. 8 documents sont exigés par expédition pour l'exportation de marchandises. Le temps nécessaire pour accomplir toutes les procédures nécessaires pour l'exportation de marchandises est évalué à 17 jours. Le coût associé à toutes les procédures nécessaires pour l'exportation de marchandises est estimé à 1248 dollars par conteneur. Il comprend les frais relatifs aux documents, les frais administratifs pour le dédouanement et le contrôle technique, les frais de courtier en douane, les frais de manutention au niveau des terminaux et le transport terrestre. Il faut 9 documents exigés par expédition pour l'importation de marchandises. 27 jours sont nécessaires pour accomplir toutes les procédures requises pour l'importation de marchandises. Le coût associé à toutes les procédures nécessaires pour l'importation de marchandises est estimé à 1318 dollars par conteneur. Enfin, l'Algérie est classée à la 122e place pour le respect des contrats et à la 59e pour la clôture d'une activité, ce qui prend en moyenne deux ans et demi. Concernant le respect des contrats, 45 procédures sont requises pour obtenir l'exécution d'un contrat. 630 jours sont nécessaires pour le règlement d'un différend, comptés à partir du moment où le plaignant engage la poursuite jusqu'au paiement de la réparation. Le coût lié aux frais judiciaires et honoraires d'avocat, lorsque le recours à des avocats est obligatoire ou courant, est estimé à 21,9% de la créance. Le Maroc est l'économie qui a le plus amélioré sa réglementation des affaires par rapport aux autres économies. Meziane Rabhi mohand 24-10-2011 07:15 Bachir 24-10-2011 04:31 algerienKabyle 23-10-2011 20:03 vrpdz 23-10-2011 19:56 Chebirdou 23-10-2011 16:52 mansouri 23-10-2011 15:57 harrachi 23-10-2011 14:44 samdziri 23-10-2011 12:50