Le suspect indonésien, qui a avoué avoir fabriqué la bombe de l'attentat de Bali, a indiqué avoir agi pour tuer “le plus grand nombre d'Américains possible” en représailles aux opérations militaires des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a indiqué hier la police. Amrozi n'a exprimé aucun regret quant à l'attaque, qui a fait plus de 190 morts le 12 octobre, mais a indiqué n'être “pas heureux” que les victimes soient en majorité des Australiens, et non des Américains. “Selon Amrozi, lui et son groupe voulaient tuer le plus grand nombre possible d'Américains”, a déclaré le chef de l'enquête, le général I Made Mangku Pastika. Amrozi a dit que les “Etats-Unis opprimaient l'lslam”, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Il a également expliqué que les Etats-Unis “avaient attaqué l'lrak et l'Afghanistan” et ne suivaient pas une politique équitable en ce qui concerne Israël et la Palestine. Amrozi, un mécanicien originaire vivant dans l'est de Java, aurait piégé le véhicule qui a explosé devant une discothèque de Bali. Au moins trois Américains ont été tués dans l'attentat. La majorité des victimes étrangères sont des touristes australiens. La police indonésienne estime que dix personnes, toutes indonésiennes, composaient le groupe qui a perpétré l'attentat.