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La fille des Aurès 76eme partie
Publié dans Liberté le 23 - 11 - 2011

Résumé : Si Mabrouk était un riche commerçant. Il avait trois garçons dont le benjamin, Si Mustapha, s'avéra être le père du bébé kidnappé. La famille avait reçu plusieurs coups de fil pour payer une forte rançon, mais au moment où l'argent est réuni, les ravisseurs ne donnèrent plus signe de vie. On apprendra par la suite que le bébé venait d'être jeté dans un puits.
La fête de la veille se transforma en deuil, et on lança des recherches pour retrouver le corps du bébé. En vain… Plusieurs jours durant, on tenta de fouiller les puits de la région afin de trouver une trace. Ce fut peine perdue.
Un mois plus tard, un paysan se présente à la famille pour lui annoncer que le cadavre d'un bébé avait été retrouvé au fond d'un ancien puits. Si Mabrouk et ses fils s'y rendirent immédiatement. Ils tentèrent de reconnaître le corps, mais il était en état de décomposition avancé, et comme il s'agissait d'un nouveau-né, aucun indice, hormis ses cheveux noirs, ne pouvait démentir le fait. Mais ce qui était sûr, c'est que les malfaiteurs avait exécuté leur méfait… Personne n'en avait compris les raisons, alors que Si Mabrouk et ses fils avait exécuté les ordres à la lettre.
Ils prirent donc le corps du bébé, l'enterrèrent et s'en remirent à Dieu pour châtier les adeptes de Satan.
Voici toute l'histoire mon fils…
Faouzi reste sans voix un moment. Le bébé retrouvé dans le puits n'était-il pas celui de la fille disparue que la famille recherchait ?
Si c'était le cas, Hakima ne serait pas cette fille, et son enquête ne serait plus qu'un vague souvenir. Il n'épousera pas Hakima !
- Alors Faouzi, tu as d'autres questions ?
La voix du chauffeur le fait sursauter. Il émerge de ses méditations pour demander :
- Puis-je te poser encore une question ou deux ammi Ahmed ?
- Bien sûr mon fils.
- Je veux juste savoir si la famille était certaine que le bébé retrouvé au fond du puits était bien le sien.
Le cafetier hausse les épaules :
- Cette affaire remonte à des années. à cette époque, la médecine ne pouvait pas encore établir un test ADN pour confirmer la filiation de cet enfant. Je me rappelle cependant une chose : la famille de Si Mabrouk avait affirmé que le bébé avait un indice révélateur. Un signe particulier, comme on appelle ça aujourd'hui. Le nouveau-né avait une tache de vin au niveau de la cuisse droite… Une tache qui ne passerait pas inaperçue, mais comme je l'ai déjà souligné, lorsqu'on retrouva le petit corps au fond du puits, il était dans un tel état de décomposition qu'il était inutile de passer à des vérifications qui n'auraient d'ailleurs servi à rien, puisque le bébé était perdu.
Faouzi sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine :
- Cette tache de vin les aurait pourtant renseignés définitivement sur l'identité du bébé. Peut-être était-ce juste une coïncidence. Peut-être que ce n'était pas la fillette qu'on recherchait.Si Ahmed met une main sur le bras de Faouzi :
- Que pourrais-je te dire de plus mon fils… Je t'ai rapporté les événements tels qu'ils s'étaient déroulés à cette époque. Le bébé retrouvé était-il le vrai ou pas ? Je ne peux pas m'en porter garant. J'ai même entendu parler des mois plus tard qu'un clochard, un peu simple d'esprit, était venu rôder des jours durant devant la maison de Si Mabrouk… Il répétait à qui voulait l'entendre qu'il savait où se trouvait le bébé kidnappé, et qu'il était prêt à y conduire les parents. Bien sûr, personne ne l'avait cru…
Pour être sincère, je dirais que cette histoire avait laissé chez moi, comme chez tous ceux qui en avaient entendu parler, un goût d'inachevé. Mais ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie, personne n'a voulu en reparler… C'est ainsi que les années passèrent, et on oublia ce mauvais souvenir. Faouzi note les derniers mots dans son calepin avant de se lever :
- J'aimerais en fin de parcours savoir où habite cette honorable famille de Si Mabrouk.
Ammi Ahmed se met à rire :
- Là. Tu pourras chercher le soleil en plein jour. La famille de Si Mabrouk est l'une des plus connues dans la ville, et même dans la région. Ce sont tous de grands commerçants… Père, fils, petits-fils…
(À suivre)
Y. H.


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