Tlemcen : Les étudiants en optométrie dans le désarroi Plusieurs dizaines de bacheliers de la wilaya de Tlemcen, qui avaient définitivement opté pour une formation paramédicale dans la filière optique, ont dû, à leur corps défendant, y renoncer, bloqués par les dispositions du décret d'avril 2001 qui place les établissements de formation en question sous la double tutelle ministérielle : santé publique et enseignement supérieur. Les parents des étudiants ayant choisi pour carrière de devenir opticiens sont dans le désarroi total. Les établissements de formation paramédicale relevant à la fois du secteur public et du secteur privé ne dispensent plus de formation spécialisée pour les opticiens et les optométristes. Certaines parties indiquent que les optométristes formés dans un établissement de formation supérieure en optométrie, pourtant agréé par le ministère de l'Enseignement supérieur, sont actuellement empêchés d'exercer par le ministère de la Santé. Malgré le déficit en opticiens à l'échelle nationale (il existe un professionnel ophtalmique pour 31 000 habitants au lieu de 4 000 selon les standards européens), la filière est bloquée. Pas moins de 15 millions d'Algériens souffrent de défaut de vision et 6 millions d'entre eux portent des verres correcteurs ou des lentilles. Leur prise en charge n'est pas toujours faite dans les meilleures conditions puisque seuls 4 000 opticiens lunetiers sont agréés par le ministère de la Santé. Alors, les étudiants se posent la question de savoir pourquoi la filière optique est sacrifiée, perturbant ainsi le cursus choisi par des centaines d'entre eux. B.A. Tribunal correctionnel de Mostaganem : 5 ans de prison pour déclaration de fausse identité Le tribunal correctionnel de Mostaganem a, dans son audience de jeudi dernier, jugé et condamné les dénommés Ch. B., âgé de 26 ans, et Z. S. âgé de 23 ans, respectivement à 5 ans et 3 ans de prison ferme, pour fausse déclaration de leur identité, sous couvert de fausses pièces d'identité. Les faits remontent au 12 juillet dernier, quand ils furent appréhendés lors d'une rafle inopinée des éléments de la Sûreté urbaine à travers les cités de la ville. Invités au contrôle d'identité, ils se présenteront sous de faux noms qu'ils tenteront de prouver et confirmer par de faux documentsd'identité. Malheureusement pour eux, la méfiance outre mesure manifestée ainsi que leur attitude suspecte ont mis la puce à l'oreille des policiers qui se décidèrent à pousser davantage les vérifications. Le mensonge aussitôt dévoilé, les services de la sûreté urbaine ne tarderont pas à se rendre compte de la tentative de duperie, dès lors qu'ils avaient entre les mains deux individus potentiellement suspects, usant de documents certainement faux. Les vérifications révèleront que les deux compères faisaient l'objet de recherche de la part des services de sécurité. Reconnaissant les faits confirmés par le fait accompli, les deux prévenus se sont vu à requérir à leur encontre la peine de sept années de prison par l'avocat général. M.O.T.