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LE MAROC, LA SYRIE, L'ESPAGNE ET LE BURKINA FASO SUBJUGUENT LE PUBLIC
Un retour aux origines
Publié dans Liberté le 24 - 11 - 2011

La troisième soirée du 3e Festival culturel international de danse contemporaine, qui se tient depuis dimanche dernier au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, a été très spéciale. Spéciale par les quatre pièces de danse présentées par le Maroc, la Syrie, l'Espagne et le Burkina Faso.
Livre, tel est l'intitulé de l'œuvre que la troupe marocaine danse dramatique a exécuté. Une trame philosophique. Les évènements et les personnages sortent d'un livre pour raconter l'humanité.
Des gestuelles, des mouvements imprégnés beaucoup plus de la danse moderne. Une succession de tableaux rappelant les mises en scène théâtrales. Même si le spectacle en question traînait en longueur, la thématique a été, en revanche, très applaudie.
Lui succédant, Ugarit Dance Band (Syrie) a épaté par la qualité de son spectacle : l'Oiseau phénicien.
Une création jouée pour la première fois en Algérie à l'occasion du 3e FCIDC. Tous les ingrédients étaient réunis pour une représentation réussie : costumes, musique et bien évidemment une chorégraphie sublime. Sept tableaux durant lesquels les danseurs ont mis à rude épreuve leurs corps pour raconter l'épopée de la civilisation phénicienne et, par ricochet, celle de l'humanité : de la naissance de l'homme jusqu'à aujourd'hui, en passant par l'avènement des religions. L'exactitude du mouvement, le geste précis et la grâce corporelle ont abouti à une œuvre artistique complète.
Même son de cloche chez la compagnie Saorin en danza de Murcie (Espagne). Une belle performance avec Cuerpo habitado el hombre tranquilo (corps habité, homme tranquille). Inspirée d'un poème, cette pièce revient sur le combat éternel entre l'amour et la haine. Mais également une belle leçon d'amour nous expliquant ce qu'aimer veut dire. Au détail près, les mouvements et l'expression du corps des danseurs espagnols torturaient le regard tant par leur beauté que par leur force.
Composée de plusieurs tableaux, l'œuvre, signée Juan Antonio Saorin, se veut une ode à la vie, à la tolérance envers autrui. Avec leurs corps et gestes, les artistas sont allés vers l'autre raconter une histoire. Les mots, c'était le corps qui les disaient.
Le bruissement du mouvement en accentuait davantage la beauté. Au-delà de l'histoire, l'on pouvait admirer la grâce de ces artistas qui ont exploré tous les mouvements possibles du corps.
Par ailleurs, la Compagine teguérere du Burkina Faso a été longuement ovationnée par l'assitance, qui a été subjuguée par son spectacle intitulé l'Itinéraire de l'existence, rendant hommage au chorégraphe burkinabé tragiquement disparu, Souleymane Porgo. Cette œuvre porte sur le chemin de la vie et sur les origines.
À travers une chorégraphie oscillant entre le contemporain et le traditionnel, ces artistes transmettaient un message, celui des racines et des origines.
Une certaine dérision se dégageait des mouvements, souvent lents, exagérés, pour critiquer la société dans laquelle nous vivons. Corps désarticulés, mouvements saccadés, la compagnie burkinabé a sublimé un public totalement conquis.
Amine IDJER


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