Hier, sept familles ont fait le pied de grue devant la direction du logement à Hussein Dey, à Alger, avant d'être reçues par le responsable concerné. En leur possession, en plus des décisions d'attribution, un document officiel adressé par le wali-délégué de Zéralda au wali d'Alger lui demandant de régulariser leur situation. Il est noté dans cette correspondance que les dossiers déposés par ces citoyens avaient fait l'objet de recours au niveau de la cellule ad hoc instituée au niveau du cabinet de la wilaya d'Alger. Par ailleurs, on peut lire sur ce document : “Compte tenu de la situation sociale difficile des intéressés et des documents en leur possession, je vous prie de bien vouloir réserver une suite favorable pour la régularisation définitive de ces derniers.” Après une longue attente, le directeur du logement les a reçus, hier, et leur a promis de se pencher sur leur problème. Il leur a donné rendez-vous dans dix jours, tout en soulignant qu'une réponse définitive leur sera faite d'ici là. Il est à signaler que, selon les déclarations des concernés, quatre immeubles de la cité 50-Logements de Mahelma, où ils devaient être recasés, restent inhabités depuis 2001. En effet, depuis plus de sept ans pour les uns et plus de neuf ans pour les autres, quatorze familles ne savent pas à quelle porte frapper pour être rétablies dans leurs droits. Les membres de ces familles nécessiteuses et victimes du terrorisme sont attributaires de décision de logement signée en 1996 par le wali de Tipasa de l'époque, M. Laroussi. En février 2003, ces familles avaient essayé d'occuper de force les appartements qui leur avaient été octroyés à la cité 50-Logements OPGI de Mahelma. Auparavant, les bénéficiaires avaient frappé à toutes les portes pour formaliser le dossier réglementaire et pouvoir s'installer dans un délai n'excédant pas les dix jours, comme indiqué dans la décision d'attribution. Malgré les écrits du P/APC de Mahelma au wali-délégué de Zéralda et les démarches entreprises par les bénéficiaires auprès de l'OPGI, la situation n'a pas été régularisée à ce jour. Les services de sécurité, assistés par des membres de la circonscription administrative de Zéralda, avaient procédé à l'époque à leur expulsion. M. B.