Les déclarations du ministre de l'Education nationale au Parlement à propos de la grève des corps communs et ouvriers professionnels et le niet catégorique opposé à leur revendication d'intégration n'ont fait qu'envenimer la situation. La première réaction du SNTE a été la reconduite du mouvement de grève d'une semaine et le lancement d'un appel à tous les corps communs, tous syndicats confondus, de se joindre aux prochaines actions de protestation, notamment à “la journée de colère” qui sera marquée par un sit-in devant l'annexe du ministère au Ruisseau, à Alger, le 23 janvier prochain. À présent, c'est au tour de l'Unpef de réagir. La Coordination nationale des corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité, relevant de ce syndicat, s'est réunie avant-hier. Elle hausse le ton et se prépare déjà pour une nouvelle action dont la date sera arrêtée incessamment. “La dernière action de protestation n'était qu'un message adressé aux concernés pour qu'ils prennent au sérieux nos revendications. Nous lancerons bientôt un mouvement de protestation pour arracher nos revendications légitimes. Pour ce faire, l'appel est lancé à tous les adhérents pour rester solidaires, mobilisés et prêts pour la prochaine action”. Il est probable que l'Unpef décide de se joindre à la “journée de la colère” du SNTE. Au niet de Benbouzid à l'intégration de ces fonctionnaires dans le secteur de l'éducation, la coordination de l'Unpef réitère : “Nous insistons sur la revendication d'intégration car nous sommes partie intégrante des fonctionnaires de l'éducation et nous la considérons comme étant la solution idéale qui consacre le principe de la justice entre les fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale”. Autres doléances : révision du régime indemnitaire, définition des missions de chacun pour éviter l'exploitation, l'intégration des contractuels… M. B.