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L'OPGI de Blida gangrené par la corruption
La directrice promet de faire le ménage
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2012

Le conflit entre la direction de l'OPGI et certains employés, dont l'ex-SG du syndicat, a provoqué l'éclatement de certaines vérités sur la gestion des attributions des logements et le comportement d'un certain employé qui règne comme un nabab. Selon des documents en notre possession, un syndicaliste et ses acolytes auraient fait main basse sur la gestion des attributions des logements en faisant profiter leurs proches et en vendant des logements qui étaient destinés à des nécessiteux. Un document révèle qu'une fillette née en 1993 a bénéficié d'un logement F3 avec sa mère dans le même palier, alors qu'une autre jeune fille a bénéficié de deux logements à Boufarik dans le projet des 150 et 32 logements. Mais ce qui a défrayé la chronique dans cette affaire, c'est ce document attestant qu'un quota de 30 logements sociaux locatifs destinés, sur décision de l'ex-wali Bouricha, à des locataires d'un immeuble qui menace ruine, situé en plein centre-ville de Blida, qui a été désorienté et vendu sous la table à des particuliers. Et le comble, c'est que ces logements ne sont pas attribués avec des décisions émanant de la direction de l'OPGI. Autre fait, celui des attributions frauduleuses de locaux de l'OPGI à des particuliers pour usage d'habitation. Devant ce grave état de fait accompli, la direction de l'office a décidé de faire toute la lumière sur ces affaires de corruption par voie de justice. Une trentaine d'employés, dont certains sont déjà en retraite, sont dans la ligne de mire de la direction de l'OPGI qui a vécu des journées de protestation durant la semaine dernière. Les manifestants, à leur tête l'ex-SG du syndicat, ont clamé durant deux jours le départ de la directrice et du DRH. Parmi les protestataires, une employée qui avait déposé une plainte contre le chargé des contentieux au niveau de la direction pour harcèlement sexuel. La femme a présenté des preuves tangibles, un CD très bien conçu qui portait en page de garde la grande bâtisse de la direction de l'OPGI, le qualifiant comme un lieu de débauche. La femme a eu gain de cause après avoir convaincu la justice de l'acte immoral du cadre de l'office qui est en prison préventive en attendant le verdict de l'affaire. Pour
M. Azzoug, directeur des ressources humaines à la direction de l'OPGI de Blida, il n'y a pas de cas de licenciement ou de répression abusifs, mais il s'agit de l'application du règlement intérieur de l'entreprise qui doit s'appliquer à tous les travailleurs. “Tous les litiges ont été réglés par voie juridique. C'est-à-dire par l'inspection du Travail qui a tranché à la faveur de l'office. Donc, aucun autre travailleur n'a été lésé ou licencié abusivement comme prétendent les grévistes. Je les défie de prouver ce qu'ils dénoncent. Moi, j'ai tous les dossiers et je suis prêt à les affronter où ils veulent”, explique le DRH. Ce dernier a aussi évoqué le cas d'une femme gréviste, recrutée pour faire le ménage dans les cités mais dont il a été mis fin à ses fonctions après qu'il fut prouvé qu'elle s'adonne à la pratique de mauvaises mœurs. “Cette dame fait du nettoyage dans les cités de l'OPGI et elle est contestée par les locataires qui ont signé une pétition contre elle, l'accusant de pratique de mauvaises mœurs pendant les horaires de travail”, explique la responsable. Il faut dire que le conflit entre certains employés et la direction est né depuis que l'office a procédé à l'installation d'une nouvelle section syndicale par la voix légale, qui est le passage au vote et à l'urne. “Depuis près de vingt ans, le SG et certains membres du syndicat sont les mêmes qui sont reconduits à la tête du syndicat sans aucune consultation des travailleurs. Alors, j'ai décidé d'appliquer le règlement en faisant passer le renouvellement de la section syndicale par l'urne. La liste des candidats a été affichée et les 800 travailleurs de l'office se sont exprimés en optant pour le changement des membres de la section syndicale en présence de l'union locale de l'UGTA et la centrale, qui ont validé la volonté des travailleurs. Plusieurs travailleurs ont soutenu la directrice dans ses décisions qu'ils estiment justes.” L'actuelle section syndicale, avec à sa tête le nouveau SG, promet de sortir bientôt des dossiers, comme celui des œuvres sociales, pour demander des comptes à l'ancien SG de la section syndicale, qui semble être dans de beaux draps. Enfin, une question qui s'impose : pourquoi la direction de l'OPGI n'a pas dénoncé ces affaires auparavant et a attendu jusqu'à ce que le conflit éclate ?
K. F


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