Le rôle du gouvernement dans les préparatifs des prochaines législatives s'articule autour de la préparation des conditions pour un bon déroulement du scrutin et la mobilisation des citoyens pour accomplir leur devoir électoral. La présence d'observateurs internationaux lors des prochaines législatives présente “des garanties supplémentaires de transparence et de régularité du scrutin”. C'est ce qu'a estimé, jeudi, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans une déclaration à la presse, en marge de la clôture de la session d'automne du Parlement. Ouyahia a indiqué que les délégations de la Ligue arabe (LA), de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne (UE), de l'ONU et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui seront présentes lors des prochaines échéances, “offrent dans leur ensemble des garanties supplémentaires pour l'ensemble des acteurs politiques nationaux quant aux engagements sérieux pris par le président de la République concernant la transparence et la régularité des élections”. Une délégation d'experts de l'UE se trouve actuellement en Algérie et devrait rencontrer des représentants de partis politiques, de la société civile et des autorités publiques, en vue d'élaborer un rapport qui sera soumis à Bruxelles et sur la base duquel sera prise la décision définitive concernant la venue d'observateurs européens en Algérie, a fait observer le Premier ministre. Questionné dans ce cadre à propos de la présence de magistrats au niveau de l'opération électorale, le Premier ministre a expliqué que “les magistrats seront présents à tous les niveaux du scrutin lors des prochaines législatives”, précisant que “leur rôle de supervision et de contrôle est déjà défini par la loi”. “La loi leur accorde la prérogative de sanctionner ceux qui violeront la loi”, a fait observer le Premier ministre. Selon Ouyahia, “il y a une chose que la commission nationale de supervision des élections ne fera pas, c'est la proclamation des résultats qui relève du Conseil constitutionnel. Sinon, elle agira pleinement aux côtés de la commission de surveillance des élections durant toute l'opération électorale”. La commission nationale de supervision des élections est composée exclusivement de magistrats désignés par le chef de l'Etat, alors que la commission de surveillance comprend des représentants des partis politiques et des candidats libres. Questionné sur le rôle du gouvernement dans les préparatifs des prochaines législatives, Ouyahia a fait savoir qu'il intervient sur deux aspects, à savoir la préparation des conditions pour un bon déroulement du scrutin et la mobilisation des citoyens pour accomplir leur devoir électoral. Dans ce cadre, le Premier ministre a rappelé que les éléments de l'Armée nationale populaire “ne voteront pas dans les casernes, mais avec le reste des électeurs, dans les bureaux de vote, comme c'est le cas depuis 2004”. Quant aux bureaux itinérants, le Premier ministre a précisé qu'“il n'en reste plus qu'une centaine qui permettront aux citoyens des zones reculées du Sahara de voter”. Questionné à propos de la date des prochaines législatives, le Premier ministre a noté que “les élections devront se tenir avant le 17 mai prochain, date de la précédente législature”. N M