Affaire des 700 logements participatifs à Constantine : 50 familles menacées d'exclusion Les 700 logements participatifs sis la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine, continuent d'être l'objet d'un litige entre, d'une part, M. Naceri, entrepreneur chargé de la construction du programme et, de l'autre, une cinquantaine de souscripteurs ayant refusé de payer un complément qu'ils ont jugé abusif. Le projet qui a débuté en 2003 aura pris un retard considérable, une majeure partie de contractants ne pourra occuper les logements qu'après avoir versé à l'entrepreneur plus de 900 000 DA de complément. Le responsable du projet justifiera la somme demandée aux souscripteurs par la hausse qu'a connue le secteur de l'immobilier. Mais quelque 50 familles refuseront de verser à M. Naceri cette exorbitante somme, s'appuyant sur des documents qui stipulent que l'entrepreneur ne peut prétendre qu'à 10% d'augmentation par rapport à la valeur de l'appartement. Ces mêmes familles ont donc décidé de squatter des appartements jusqu'à ce qu'une décision soit prise en leur faveur. “Nous avons eu une décision de justice qui précise que l'augmentation est injustifiée et abusive, voilà qu'en référé, on nous demande de quitter les lieux”, dira désabusée une demoiselle. Les sit-in qu'organisent régulièrement les souscripteurs en conflit avec l'entrepreneur n'ont, pour le moment, rien donné. M. Naceri s'obstine à demander à ces familles de payer ou de se désister, conforté dans sa position par la dernière décision de justice qui oblige “les squatteurs” à libérer les appartements. Le calvaire de 50 familles risque de prendre une tournure dramatique. OSMANE C. CONSTANTINE : Débrayage aux résidences universitaires Toutes les résidences universitaires de Constantine ont été paralysées mercredi dernier. Ce débrayage d'une journée a été observé par tous les travailleurs affiliés au syndicat UGTA, sauf pour le cas de la résidence des 2000 lits Aïcha-Oum-El-Mouminin, laquelle n'a pas encore installé officiellement la section syndicale représentant ses travailleurs. Les résidences y compris la direction des œuvres universitaires étaient hors service. Ni restaurant, ni lingerie, ni le gardiennage n'ont fonctionné. Le taux de suivi du débrayage a été estimé à 100%, selon Benzeghba Abdelwahab, chef de la section syndicale de la résidence Mentouri et également coordinateur de la cellule en charge de chapeauter cette grève. Les syndicalistes ont mis à exécution leurs menaces, après avoir déposé un préavis de grève le 27 février dernier, contenant une plateforme de revendications socioprofessionnelles, et ce, après que les portes du dialogue avec la centrale syndicale ont été totalement fermées, avait ajouté notre interlocuteur qui affirme n'avoir été reçu par personne lui et sa délégation. Les revendications tournent autour de l'augmentation des salaires et l'indemnisation de 15% avec effet rétroactif dès 2008, le régime indemnitaire de la prime de rendement, le mode de recrutement, le logement et la santé, entre autres. Jeudi, une réunion a eu lieu pour évaluer l'impact de ce débrayage et décider des actions futures, notamment si la tutelle ne montre aucun intérêt aux revendications des travailleurs. NACER BEN TEBESSA : Deux morts dans un accident de la route Deux personnes d'une même famille, le père et son fils âgés respectivement de 76 et 41 ans, ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu, jeudi soir, à la sortie de la ville d'El-Ma Labiod, située à 32 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tébessa, a-t-on appris de sources hospitalières. L'accident s'est produit entre une Chevrolet Aveo à bord de laquelle se trouvaient les deux victimes, morts sur place, et une camionnette de type 4x4 qui roulait à vive allure dans le sens inverse et dont le conducteur a été blessé au visage. Une enquête a été ouverte. Hafid MAALEM