Des observateurs de l'ONU seront envoyés cette semaine dans les zones frontalières des pays voisins de la Syrie pour recueillir des informations sur "les violations et atrocités" commises dans ce pays, a annoncé mardi la haut commissaire adjointe aux droits de l'homme, Kyung-whe Kang. "Nous essayons de garder des contacts (avec des personnes) sur le terrain autant que possible", a-t-elle ajouté s'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui examine depuis lundi à Genève le deuxième rapport de la Commission d'enquête internationale sur la Syrie. Pour sa part, le président de la Commission d'enquête internationale sur la Syrie, Paulo Pinheiro, a affirmé qu'il est contre une intervention militaire dans ce pays, et favorable au dialogue en référence à l'initiative menée par l'ONU et la Ligue arabe en envoyant l'émissaire Kofi Annan. "Le plus urgent est d'appuyer le processus de médiation de Kofi Annan", a-t-il dit, réitérant son appel à un cessez-le-feu immédiat et à un "accord négocié avec la participation de toutes les parties". "Nous avons besoin d'un processus de médiation patient pour en finir avec cette crise", a conclu le chef de cette commission mandatée en août 2011 par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. APS