Les travaux du conclave extraordinaire de Tizi Rached qui devaient être consacrés à la préparation du conclave de l'Interwilayas de l'Intht qui se poursuivra jeudi prochain, soit une fois que l'ultimatum fixé au pouvoir aura expiré, ont été finalement déviés pour débattre de la médiation et de la réconciliation estimée encore possible par les coordinations des Ouacifs, de Aïn El-Hammam et de Béni Zmenzer. Après un long débat autour de ce point, la majorité des coordinations présentes au conclave a jugé que la médiation, telle que proposée par ces coordinations, est “partiale”. Certains délégués sont allés jusqu'à la qualifier “d'hypocrite”. La remise en question de la décision d'exclusion des neuf délégués à Imzizou ainsi que la remise en cause du document de mise en œuvre de la plateforme d'El-Kseur sont les griefs reprochés aux médiateurs, vraisemblablement déterminés à poursuivre cette mission jusqu'à la réunification des rangs de la CADC. Selon Idir Aït Mammar, délégué des Ouacifs : “nous sommes condamnés à nous unir et à rendre compte à la population qui nous a mandatés.” Par ailleurs, à Boudjima, les coordinations de la Kabylie maritime, qui se sont réunies avec la commission ad hoc, installée à Mechtras, ont décidé d'organiser un conclave ordinaire des “antidialoguistes” de la CADC, jeudi prochain, dans la localité d'Irdjen. S. L.