La cinquième édition du Festival de la littérature et du livre de jeunesse, (FELIV) qui s'est tenu du 14 au 23 juin (Alger, Batna et Sidi Bel-Abbès), a touché à sa fin, samedi dernier, à l'esplanade de Riadh El Feth (Oref). Après dix jours intenses entre rencontres, débats, conférences, ateliers pour enfants et soirées musicales, la clôture a été consacrée aux remises de prix de la meilleure nouvelle. Comme le veut la tradition, chaque année, un concours de nouvelles dans les trois langues (arabe, français et tamazight) est lancé à travers le territoire, quelques semaines avant le coup d'envoi du FELIV. Adressé aux jeunes de moins de trente ans, les écrivains en herbe étaient nombreux à envoyer leurs histoires courtes. “Pour cette édition, nous avons reçu trente nouvelles en langue arabe. Mais nous en avons sélectionné seulement quinze", a indiqué Hamid Abdelkader, auteur et président du jury de la nouvelle en langue arabe. D'ailleurs, le lauréat dans cette catégorie est le jeune Smaïn Djallel Eddine, de Sétif pour Réalité de la vie. Dans la catégorie de nouvelles en langue française, l'algérois Tarek Islem Maâch, âgé de 21 ans, s'est vu attribuer le premier prix pour Dire l'Algérie. Présidée par la romancière Maïssa Bey, elle a précisé que “plusieurs récits ont attiré notre attention. Mais, nous avons choisi la nouvelle la plus originale". Présidé par l'auteur Rachid Mokhtari, le premier prix de la nouvelle en langue tamazight, a été décerné à Mohand Akli, de Bordj Bou- Arréridj. Quant au prix d'encouragement, il a été attribué à la seule fille de ce palmarès, Slimani Lydia. Une nouveauté a marqué la remise des prix de ce cinquième Feliv : Suite à l'organisation de l'atelier “Un monde manga", il a été décerné des cadeaux d'encouragements pour les petits ayant participé tout au long du festival à cet atelier où ils ont pu apprendre en quelques jours, l'art et la technique de réalisation d'un manga. Durant ces journées, le Feliv a accueilli 30 auteurs, 24 conférences, un colloque de trois jours, 70 éditeurs et 5 ateliers pour enfants. “Ce festival connaît un grand engouement du public, il est en train de prendre une dimension populaire", a souligné le commissaire du festival, Azzedine Guerfi, lors de son discours de clôture. H M