Comme dans la légende grecque du fleuve Pactole, tout ce qu'Issad Rebrab touche devient or. Àla seule différence qu'avec le plus émérite des hommes d'affaires algériens, on n'est pas dans la fiction, mais bel et bien dans la réalité, et c'est mieux ainsi pour tout le monde. Car, dans la réalité, des milliers de familles vivent quotidiennement du fruit du groupe Cevital, considéré aujourd'hui comme première force économique nationale hors hydrocarbures. Une vingtaine de filiales, de l'agroalimentaire aux secteurs des services, de l'industrie et des nouvelles technologies, relèvent directement des compétences du P-DG du Groupe Cevital, Issad Rebrab. En 2010, Cevital est classée — en dépit des multiples freins à ses investissements — par le cabinet américain Boston Consulting Group parmi les 40 champions africains. Il est considéré comme un challenger mondial. Cevital s'est, du reste, hissée à la troisième place parmi les plus grandes entreprises africaines de l'agroalimentaire. Le monde de la terre n'est pas en reste. Les espaces cultivables, Issad Rebrab envisage de les chercher ailleurs, dans le reste du continent noir. Récemment, il a parcouru une bonne partie de l'Afrique en quête d'ambitieux projets agro-industriels. Toujours dans le domaine de l'agriculture, cet or vert, Issad Rebrab est convaincu qu'il ne faut jamais remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui. Ainsi, persuadé de la justesse de ses idées, il crie à qui veut l'entendre que l'Algérie recèle d'énormes potentialités pour assurer sa sécurité alimentaire et que le Sud nous ouvre grand les bras. C'est peut-être là que se cache le Pactole ? R. L.