Ceux qui l'ont côtoyé lorsqu'il était gouverneur de la Banque d'Algérie retiennent de lui l'image d'un homme d'une intégrité irréprochable et de conviction qui a su habillement extirper la banque des banques à l'influence des politiques pour lui donner l'autonomie et la crédibilité qui sied à pareille institution. La nouvelle génération de jeunes banquiers ne l'ont pas connu mais tous disent à l'unanimité qu'ils lui doivent des acquis qui ont redonné aux agents de la BA l'honorabilité, la dignité et de la respectabilité sur la place bancaire. À peine âgé de onze ans à l'indépendance, ce fils de La Casbah d'Alger, renvoyé très souvent et à dessein vers ses origines mozabites, est un exemple de réussite de la génération post-1962. Docteur en économie, l'histoire retiendra qu'au pire de la crise algérienne du début des années 1990, il ne s'est pas jeté amorphe dans les bras du FMI.