M'Sila : Le vol de bétail, préoccupation majeure des éleveurs n Selon un rapport de la Gendarmerie nationale du groupement de M'sila, ce sont 960 bêtes, dont 878 ovins, 65 caprins, 8 chameaux et un cheval, qui ont été volées à travers la région contre 428 ovins, quatre caprins et deux vaches avaient été volés, durant les 8 derniers mois donnant lieu. L'utilisation du numéro vert, 10 55, par les victimes de ces vols a permis la restitution de 256 ovins et 5 vaches. Ces régions reculées de la wilaya connaissent ces derniers temps des petits délits ainsi que la délinquance. Selon nos informations, les trafiquants de bétail sont dotés d'engins lourds (camions et pick-up) et d'armes à feu, fusils de chasse, qui leur permettent de perpétrer des vols. “Plusieurs bergers et éleveurs ont été agressés", dira un habitant de Maârif. Chabane BOUARISSA Boumerdès : Les lycéens marchent à Chaâbet El-Ameur n Les lycéens de Chaâbet El-Ameur ont organisé avant-hier une marche de protestation. Ils ont marché à partir du nouveau lycée en passant par le CEM Si-Rachid, tout en scandant des slogans hostile au secteur de l'éducation, qui, selon eux, n'a rien fait pour améliorer les choses. Selon les échos qui nous sont parvenus, ces derniers réclament l'amélioration des infrastructures et la cantine, des laboratoires, de l'électricité et de l'eau. Ils demandent en outre l'installation d'un portail à l'entrée de leur établissement. Les élkèves dénoncent aussi l'existence devant leur lycée d'un point de vente de boissons alcoolisés, ce qui leur fait craindre d'éventuelles agressions de la part des clients qui viennent s'en approvisionner. Par ailleurs une centaine d'habitants de Chaâbet El-Ameur ont marché pour soutenir l'enseignant en grève de la faim depuis jeudi dernier. Lors de leur marche de protestation les manifestants ont brandi une longue banderole sur laquelle on pouvait lire : “La société civile soutient M. Chiki". Nacer Zerrouki EVENEMENTS D'OCTOBRE 1988 : Les victimes toujours en quête d'un statut Du temps a passé depuis les événements d'octobre 1988, 24 ans plus exactement. À quelques jours de la commémoration de cette date, le 5 du mois en cours, le président de l'Association d'Octobre 1988 (AVO) M. Yahiaoui, a présenté, hier, au siège de la Ligue des droits de l'homme — aile de Me Zehouane — un point de situation, qui n'est pas très reluisant. Explications. Il a rappelé que s'il est vrai que ce soulèvement populaire, “sans précédent dans le monde arabo-musulman", n'a pas été suivi des changements espérés et auquel aspiraient surtout les jeunes manifestants. Lesquels manifestants avaient bravé l'interdit et payé un lourd tribut, a indiqué le président de l'AVO avec “des centaines de morts et près de 2 000 blessés dont des handicapés à vie". Les réformes, initiées par le pouvoir politique de l'époque représenté par l'ex-président de la République Chadli Bendjedid, n'avaient pas eu l'effet escompté, a soutenu M. Yahiaoui. Pour le représentant des victimes d'octobre, aucun changement notable n'est intervenu. Si ce n'est que cette ouverture, imposée par la rue, a suscité la création d'une soixantaine de partis politiques, qui n'avaient, au final, fait que polluer le débat démocratique devant être engagé et discréditer la chose politique. Au fil des années, a-t-il poursuivi, “ces partis avaient été gratifiés de postes ministériels, de sièges au sein du défunt Conseil national de transition (CNT) et par la suite dans l'Assemblée nationale et au Sénat." Quant aux revendications populaires, exprimées par la masse juvénile, elles n'avaient pas trouvé d'oreille attentive. À côté, les victimes d'Octobre 1988, grâce auquel un semblant d'ouverture politique avait été possible, sont considérées comme des accidentés du travail, a dénoncé M. Yahiaoui. Les associations des victimes d'Octobre 1988 n'avaient cessé depuis de militer pour un véritable statut de victime de la répression. Ses animateurs ont frappé à toutes les portes et interpellé tous les responsables, qui se sont succédé aux responsabilités. En vain. M. Ouyougoute