La Maison des droits de l'Homme, à Béjaïa, a abrité, mardi soir, une rencontre entre les adhérents de la Ligue des droits de l'Homme (aile de Me Zehouane) et la chargée du suivi des projets financés par la Commission européenne. La commission, qui a financé deux projets, a délégué Nicol Briziobello pour monter les deux programmes. Concrètement, il s'agit de droits de l'Homme : vérifier si les activités avaient été mises en place et “avoir un feed-back avec les différents intervenants", les bénéficiaires de la formation et les partenaires de la ligue. Quid des projets financés ? Le premier, qui s'est déroulé en trente mois et s'est achevé en juin dernier, avait porté sur le renfoncement des capacités de la société civile à la pratique démocratique et aux droits de l'Homme. Le second, entamé en novembre 2011 jusqu'au mois de juin prochain, vise à renforcer les capacités de la société civile au plaidoyer et au lobbying. Parallèlement aux rencontres bilatérales, qui vont se poursuivre jusqu'à demain, avec les représentants de la société civile, le responsable des projets à la Laddh, Saïd Salhi, a tenu à organiser une rencontre avec l'ensemble des partenaires et des adhérents de la ligue pour une discussion à bâtons rompus avec la déléguée de la Commission européenne. Le responsable de la Laddh à Béjaïa, M. Salhi, en a profité pour souligner que c'est grâce aux moyens qu'octroie la Commission européenne que l'activité du centre est possible. “Les financements couvrent nos activités jusqu'en 2013 ainsi que les loyers", a-t-il affirmé. C'est la raison pour laquelle la ligue peut se targuer aujourd'hui de compter dans ses rangs quelque 670 adhérents : une composante variée. Deux autres rencontres avec la société civile étaient tenues, hier, respectivement au siège de l'APC d'Amizour et de l'Etoile culturelle d'Akbou. M. O